Secrétaire d’État : « Ne répétez pas les erreurs dans l’injection des eaux usées de Twente dans la Drenthe »

Le secrétaire d’Etat Hans Vijlbrief viendra à la fin de ce mois à l’ancienne mairie de Schoonebeek pour parler de l’injection des eaux usées. Lors d’un débat à la Chambre des représentants, il répète vouloir déplacer ces injections à Schoonebeek à partir du 1er janvier.

Sandra Beckerman (SP) est curieuse de savoir si Drenthe a quelque chose à dire sur cette décision. Elle propose une proposition pour donner à Drenthe le contrôle de cela. Le secrétaire d’État répond que Drenthe l’a, mais le secrétaire d’État délivre finalement le permis lui-même. Il dit qu’il prend les bruits de Drenthe « extrêmement au sérieux ».

Les injections d’eaux usées sont toujours en cours à Twente. Sur le papier donc, car les injections sont arrêtées depuis un moment. Pour des raisons techniques, a indiqué le secrétaire d’État. Reste à savoir s’il sera un jour redémarré à Twente. La Supervision d’Etat des Mines enquête actuellement sur les défauts.

Mais, dit Vijlbrief, s’il est démarré à Drenthe, il devra passer par un processus plus propre. « Début 2024, la NAM (responsable de l’injection des eaux usées, ndlr) doit passer à un procédé circulaire. » Ce processus circulaire signifie qu’aucune substance n’est mise dans le sol qui n’y était pas auparavant.

« Nous ne devons pas répéter les erreurs de Twente à Drenthe », dit-il. « Ce qui n’allait pas à Twente, c’est que cela se passe à une assez grande distance de Schoonebeek. Les eaux usées sont transportées sur une longue distance. En conséquence, relativement beaucoup de substances sales sont ajoutées aux eaux usées. Elles sont nécessaires car sinon les tuyaux seront endommagés . près de Schoonebeek, vous n’avez pas besoin d’ajouter ces substances. » Selon le secrétaire d’État, cela pourrait déjà lever une préoccupation majeure en matière de santé et de sécurité.

Il qualifie le déménagement de Twente à Drenthe de « danse difficile ». « D’une part, vous voulez aider Twente, d’autre part, vous ne devez pas infliger de nouvelles souffrances à Drenthe. » Le secrétaire d’État considère qu’il est plus logique de traiter les déchets là où le pétrole est extrait.

Quant aux groupes qui étaient présents au débat, les injections doivent cesser immédiatement à Twente. « Le plus vite sera le mieux », l’a exprimé Faissal Boulakjar au nom de D66.



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