Ici, les étudiants de la police de Berlin apprennent l’art de rechercher des indices


Dans l’ARD se trouve la « scène du crime » le dimanche soir – dans la Spandau Radelandstraße tous les jours. Là, sur le site de l’académie de police se trouve la « Tatortstraße » – une installation unique en Allemagne.

Avec une grande attention aux détails, six scènes de crime typiques ont été recréées dans le département I3 à des fins pédagogiques : En plus d’un appartement, vous trouverez : tonnelle, cave, conteneur de construction, boutique de nuit et un pub.

L’inspecteur en chef Simone Schlief (47 ans) gère et supervise l’établissement avec son équipe de 13 personnes. Chaque année, plus de 1 200 étudiants policiers passent par les six scènes de crime typiques.

En 2006, l'autorité a investi plus d'un demi-million d'euros dans la création de la Tatortstraße (Photo : Michael Hübner)
En 2006, l’autorité a investi plus d’un demi-million d’euros dans la création de la Tatortstraße (Photo : Michael Hübner)

Schlief : « Ici, nous pouvons montrer à nos jeunes collègues ce qui est important dans leur travail quotidien sur une scène de crime.

Les cadets de la police viennent en petits groupes pour une affaire fictive. Ils doivent retrouver et sécuriser des traces, reconstituer le cours des événements puis les décrire en détail pour le rapport.

Différents scénarios sont mis en place avec des accessoires au cas par cas. Lorsque les tonnelles sont cambriolées, par exemple, des éclats sont distribués, parfois avec et parfois sans sang.

Les scènes de crime typiques se trouvent au dernier étage, du belvédère à l'appartement de deux pièces entièrement meublé (Photo : Michael Hübner)
Les scènes de crime typiques se trouvent au dernier étage, du belvédère à l’appartement de deux pièces entièrement meublé (Photo : Michael Hübner)

D’où vient l’établissement ? Simone Schlief révèle : « Les collègues ont apporté beaucoup de choses pour que tout paraisse aussi vrai que possible.

Le journaliste a été autorisé à s’essayer aux portes lors de la recherche d’indices. Une bosse plus importante dans l’appartement s’est avérée être un signe certain qu’un pied de biche a été utilisé pour entrer par effraction.

Le journaliste du BZ a été autorisé à s'essayer à l'enquête (Photo : Michael Hübner)
Le journaliste du BZ a été autorisé à s’essayer à l’enquête (Photo : Michael Hübner)

En revanche, sur la porte d’un immeuble ancien, un tournevis suffisait à desserrer un verrou et à ouvrir la porte battante très facilement. Le journaliste a même réussi à sécuriser les empreintes digitales avec une brosse Zephyr.

C’est effectivement le cas, comme le souligne le commis principal Martin Bundermann (53 ans) : « Quiconque était ici avec nous pour un séminaire a alors des images dans la tête qui collent mieux que n’importe quel film pédagogique. »

Et un peu d’humour est également impliqué dans la rue de la scène du crime : le pub de la scène du crime s’appelle « Café Schimanski » et en hiver, il y a même eu un véritable cambriolage : un raton laveur s’est installé tard dans la nuit et a mangé des nouilles.

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