L’arrivée d’une chèvrerie de 1 800 chèvres et 200 agneaux à Enkhuizen ne peut pas continuer. C’est la conclusion du Conseil d’Etat mercredi. Il est en conflit avec le plan de zonage actuel. Il y a aussi un arrêt de chèvre en Hollande du Nord depuis 2018.
Dehors enquêtes du RIVM et du GGD montre que les résidents locaux courent des risques pour la santé. Par exemple – dans un rayon de deux kilomètres autour d’une chèvrerie – ils sont plus susceptibles de contracter une pneumonie. Pour cette raison, depuis 2018, il y a aussi un arrêt de chèvre en Hollande du Nord. Un risque « très faible », écrit le Conseil d’Etat dans deux arrêts.
Afin de se conformer au plan de zonage applicable, l’exploitation d’élevage De Elsenburg de la province d’Overijssel devait pouvoir démontrer qu’il s’agissait d’une exploitation agricole à terre. Cela signifie qu’il dispose de suffisamment de terres pour le pâturage, la fertilisation et la culture de fourrage grossier.
De Elsenburg ne pouvait pas répondre à ces exigences. C’est pourquoi il a proposé des déclarations d’intention d’agriculteurs de la région qui souhaitaient mettre leurs terres à disposition. Selon le Conseil d’Etat, ces déclarations d’intention ne sont pas « assez concrètes ».
Problème de longue durée
Et avec cela, un problème déjà ancien prend fin. La question se pose depuis un certain temps que faire de l’arrivée d’une chèvrerie à Enkhuizen. En 2018, De Elsenburg a déposé une demande de permis pour une ferme caprine, bon pour 2 000 chèvres et 200 agneaux pour la production de lait de chèvre.
Mais comme la demande de permis a été déposée juste avant l’arrêt des chèvres en Hollande du Nord, la municipalité d’Enkhuizen devait encore traiter la demande.
La surprise fut donc grande lorsqu’en 2020 un permis d’environnement est toujours accordé. Néanmoins, l’Agence de l’environnement a conseillé à la municipalité d’Enkhuizen de mener des recherches supplémentaires sur les risques sanitaires. La municipalité a dû reconsidérer la demande et ne peut s’empêcher de refuser.