Souplesse et tacle : comment Musah joue et pourquoi il a ensorcelé Milan


Le milieu de terrain américain est la dernière pièce du puzzle. Loftus-Cheek à droite, Reijnders entre et lui à gauche. Élevé à Castelfranco Veneto, il doit aussi beaucoup à Gattuso

François Pietralla

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La dernière pièce du puzzle piolien est née à New York, a grandi entre l’Italie et l’Angleterre et a finalement explosé en Espagne, entre les claques de Gattuso et une mentalité « suisse », précise, de ceux qui président au milieu de terrain la tête haute. Milan l’aime pour ça.

SAUVAGE

Yunus Musah, milieu de terrain combattant et dirigeant de Valence, est la dernière cible des étages supérieurs pour lancer le milieu de terrain à trois : Loftus-Cheek à droite, Reijnders au milieu et lui à gauche, comme en Liga. Même si Musah s’est souvent révélé être un plaisantin utile, un crochet pour détraquer les défenses adverses. Gattuso l’a toujours fait jouer comme milieu de terrain gauche dans un milieu de terrain à trois – le même rôle qu’il jouerait dans les Rossoneri -, mais il a aussi parfois joué comme ailier droit. Un rôle différent assurément, à un fil de ses caractéristiques.

je me précipite

En attendant, quelques chiffres. Musah vient de la meilleure année de sa carrière. Il a joué comme titulaire à Valence, a participé à la Coupe du monde avec les États-Unis et s’est retrouvé dans le viseur de Milan. Une étreinte au passé : Yunus a vécu une dizaine d’années à Castelfranco Veneto. Avant de partir pour l’Angleterre, il a joué pour Giorgione, partageant son temps entre le but et le milieu de terrain. Il y a plusieurs photos de lui portant des gants de boxe. Mieux entre les deux cependant. En 2012, il a déménagé à Londres avec ses parents, puis Arsenal l’a emmené. Et le reste, c’est ce qu’on voit aujourd’hui : un milieu de terrain solide et concret qui ne vole peut-être pas l’œil, ne marque pas, ne délivre pas la passe décisive, mais donne de l’équilibre et est en tout cas fondamental. Musah doit être analysé avec des données, presque « déballées ». L’année dernière, il a disputé 37 matchs, a réussi quelques passes gagnantes et a réussi au moins 6 plaqués par match. Son carte de chaleur nécessite une réflexion : la « zone rouge » se trouve avant tout sur le côté droit du terrain, mais aussi au milieu. Manifeste d’une souplesse qui sera utile à Pioli. L’accord avec le joueur a été trouvé, il ne manque plus que la poignée de main entre Milan et Valence. C’est presque là maintenant. Le puzzle Rossoneri est presque terminé.







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