Mercredi, le ministère public a exigé des travaux d’intérêt général contre sept militants pour le climat pour incitation. Les militants ont appelé les réseaux sociaux à participer au blocage de l’A12 le 28 janvier 2023.
Selon le ministère public, cinq militants pour le climat doivent recevoir une ordonnance de travaux d’intérêt général de soixante heures. Deux autres doivent recevoir quatre-vingt et quatre-vingt-dix heures de travaux d’intérêt général, si cela dépend du ministère public. Dans le cas d’une personne, le ministère public propose un acquittement.
Les militants ont appelé les médias sociaux à rejoindre le blocus A12 d’Extinction Rebellion le 28 janvier. Le ministère public souligne que le blocage de la route est dangereux et puni par la loi et considère donc les appels à participer comme une sédition.
Extinction Rebellion a déjà bloqué sept fois une partie de l’A12. La dernière fois, c’était le samedi 27 mai. Au total, 1 579 personnes ont été arrêtées lors de ce blocus, dont 10 mineurs.
Avec les blocages, Extinction Rebellion veut attirer l’attention sur le climat. Le groupe d’action demande aux Pays-Bas de mettre fin aux « subventions aux fossiles ». Ce sont des avantages fiscaux qui rendent intéressant pour les entreprises de travailler avec des énergies fossiles comme le gaz naturel et le pétrole.
Les militants pointent du doigt les conséquences pour le climat : beaucoup de CO2 est émis lors de la combustion des énergies fossiles. Et cela contribue à son tour au réchauffement climatique. Selon des économistes et des militants, les Pays-Bas dépensent chaque année 17,3 milliards d’euros en subventions. Le cabinet sortant parle de 4,5 milliards.
Extinction Rebellion menace d’une longue série de manifestations
Extinction Rebellion menace de bloquer l’A12 à La Haye tous les jours à partir du samedi 9 septembre. « Tant que le cabinet refuse d’écouter, nous sommes obligés d’agir », a déclaré Amber Daal au nom de l’organisation fin juin.
La municipalité de La Haye ne veut pas qu’Extinction Rebellion tente de bloquer l’A12. « Les actions visent clairement la coercition, la perturbation et le blocus », a alors répondu le maire Jan van Zanen. « Ils sont les bienvenus pour manifester, mais un blocus n’est pas une manifestation. »