La Commission européenne enquête sur la liaison automatique de Teams et Office par Microsoft

La société américaine de logiciels Microsoft fera probablement face la semaine prochaine à la première enquête comportementale formelle de l’Union européenne (UE) depuis quinze ans. Ceci est rapporté par le journal économique britannique ‘Financial Times’ basé sur des sources. L’enquête menée par la branche exécutive de l’Union européenne, la Commission européenne, fait suite à des allégations selon lesquelles l’entreprise technologique américaine associe à tort son application de visioconférence Teams à son programme de traitement de texte populaire Office.

En avril 2023, le Financial Times rapportait que Microsoft cesserait d’obliger ses clients à installer automatiquement Teams sur leurs appareils. Cette décision faisait suite à une plainte du concurrent Slack en 2020 selon laquelle le regroupement des deux services par Microsoft violait les lois sur la concurrence de l’Union européenne. Selon les experts, cette compensation est insuffisante pour supprimer la plainte comportementale européenne.

Le début de l’enquête montre que Bruxelles est déterminée à réprimer les pratiques des grandes entreprises technologiques qui pourraient réduire la concurrence. Par exemple, de grandes entreprises technologiques américaines telles qu’Apple, Google et Meta Platforms font toutes l’objet d’enquêtes pour comportement anticoncurrentiel présumé.

Selon les experts, Microsoft est toujours en pourparlers avec le comité pour empêcher une enquête officielle, mais il est très peu probable que cela se produise. Microsoft a déclaré dans une réponse qu’il continuerait à travailler avec le comité et qu’il était ouvert à des solutions pratiques susceptibles de dissiper les inquiétudes et conviviales pour les clients. Le comité lui-même a indiqué que l’évaluation de la plainte sur la base des procédures standard a commencé.

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L’enquête de l’UE sur Microsoft serait la première depuis 2008, lorsque Microsoft a été accusé d’abuser de sa position dominante en forçant les utilisateurs à télécharger le navigateur Internet Explorer fourni avec Windows. Microsoft a ensuite conclu un accord avec le comité, qui a donné aux utilisateurs la possibilité de choisir un autre navigateur. Mais en 2013, l’Union européenne a encore infligé une amende de 561 millions d’euros à Microsoft pour ne pas avoir tenu sa promesse.



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