Au moins huit personnes, dont trois enfants, ont été tuées dans deux attentats à la voiture piégée dans le nord de la Syrie. C’est ce que rapporte l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), une ONG basée à Londres. Les attentats n’ont pas encore été revendiqués.

L’une des explosions a touché un atelier de réparation automobile à Shawa, un village près de la frontière turque tenu par des combattants soutenus par la Turquie. Selon l’Observatoire, cinq civils, dont trois enfants, ont été tués et dix autres blessés.

Lors du deuxième incident, un engin explosif dans un véhicule a tué trois combattants des Forces démocratiques syriennes (FDS) dans la ville de Manbij, a indiqué l’Observatoire. Manbij est un ancien fief du groupe jihadiste Etat islamique (EI), aujourd’hui contrôlé par les FDS. Le SDF est dirigé par des Kurdes et soutenu par les États-Unis.

Tuez le chef de l’EI

Plus tôt dimanche, il a été annoncé que les États-Unis avaient mené une frappe de drone dans l’est de la Syrie qui avait tué un chef de l’État islamique (EI). Cela a été rapporté par le quartier général militaire américain Centcom, qui se concentre sur le Moyen-Orient. Il s’agirait d’Usamah al-Muhajir, sur lequel l’armée américaine n’a donné aucune autre information.

L’attaque s’est déjà produite vendredi, mais elle n’a été communiquée que maintenant. Washington a intensifié ses opérations militaires contre des combattants présumés de l’EI en Syrie au cours de l’année écoulée. Plusieurs dirigeants ont été tués dans le processus. Ils avaient cherché refuge dans des zones contrôlées par des rebelles soutenus par la Turquie. On ne sait toujours pas si les voitures piégées sont une réponse à la mort du chef de l’EI.

Le conflit en Syrie, impliquant plusieurs puissances et groupes djihadistes, a fait près d’un demi-million de morts depuis 2011. La guerre civile sanglante a commencé après que le régime de Bachar al-Assad a violemment tenté de réprimer les manifestations. Assad a finalement pu se défendre avec le soutien militaire de la Russie et de l’Iran.



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