Ces dernières années, les Pays-Bas ont acquis de nombreux grands parcs solaires et éoliens terrestres, mais la question est de savoir si cette tendance se poursuivra. Selon le ministre sortant du climat, Rob Jetten, c’est nécessaire, mais certaines provinces ne l’aiment pas.
Tijdens de zware zomerstorm van woensdag haalden we veel van onze elektriciteit uit de wind. Op land stonden ongeveer 2.500 windmolens te draaien, en op zee nog een stuk of 500. Die kunnen inmiddels voorzien in ruim de helft van de Nederlandse stroomvraag – als het tenminste genoeg waait.
Maar energieparken op land leiden ook vaak tot protest van omwonenden, die ze lelijk vinden of bang zijn voor geluidsoverlast. Dat leidt tot kopzorgen bij gemeenten en provincies. Zij hebben namelijk beloofd om meer groene energie op te wekken, maar hebben steeds meer moeite om geschikte plekken te vinden.
Dat is ook terug te zien in de afspraken die de nieuwe provinciebesturen hebben gemaakt na de Provinciale Statenverkiezingen van maart. Geen van de tien nieuwe coalities tornt aan de regionale doelen voor 2030, maar in veel coalitieakkoorden wordt wel duidelijk gemaakt dat er strengere eisen komen voor wind- en zonneparken. In zeker drie provincies is helemaal geen ruimte meer voor windmolens op nieuwe locaties.
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Frontière atteinte dans le Flevoland
Avec pas moins de six cents éoliennes, le Flevoland est actuellement la province éolienne des Pays-Bas. Les rangées de moulins à vent sont même « caractéristiques du paysage contemporain du Flevoland », selon l’accord de coalition conclu par BBB, VVD, PVV, ChristenUnie et SGP. « Mais nous notons également que nous avons atteint la limite dans ce domaine. »
Il n’y a pas non plus de place pour de nouveaux projets d’éoliennes en Gueldre et à Groningue, ont convenu les coalitions.
Jetten a déjà écrit jeudi à la Chambre des représentants qu’il souhaitait mettre fin aux parcs solaires à grande échelle dans les prairies. Un principe du « non, sauf si » s’appliquera à la construction de bains de soleil, écrivait le ministre juste avant la chute du gouvernement. On ne sait pas encore ce que la chute du cabinet signifiera pour le plan.
Indépendamment de la politique nationale, ces parcs énergétiques ont déjà fait l’objet de critiques croissantes, y compris de la part des municipalités et des provinces. La construction de nouveaux parcs solaires sur des terres agricoles a déjà été exclue dans divers accords de coalition provinciaux. Les panneaux solaires devraient être placés sur les toits et « en tout cas pas sur de bonnes terres agricoles », indique la coalition de Gelderland composée de BBB, VVD, CDA, ChristenUnie et SGP, par exemple.
Jetten veut beaucoup plus d’énergie verte
Avec toutes les restrictions sur l’énergie verte à terre, la question est de savoir ce qu’il adviendra des plans énergétiques que Jetten voulait faire après 2030. Selon lui, beaucoup plus d’énergie verte devrait alors être produite à terre. Via des panneaux solaires sur les toits et les parkings, mais aussi avec des éoliennes.
Le National Energy System Plan, que Jetten a présenté lundi, stipule qu’il faut produire deux fois plus d’énergie éolienne sur terre en 2050 qu’en 2030. Ce doublement s’ajoute au développement d’immenses parcs éoliens en mer du Nord.
« L’éolien terrestre est également nécessaire à la stabilité de notre approvisionnement en électricité », a déclaré Jetten lundi. Moins de câbles doivent être posés pour amener l’électricité de la mer du Nord dans le pays. Moins de batteries et de centrales à hydrogène sont également nécessaires si les éoliennes terrestres fournissent directement de l’électricité aux bâtiments voisins.
Jetten voulait rencontrer les provinces l’automne prochain pour s’assurer que suffisamment d’éoliennes soient construites. On parlerait donc d’un nouvel objectif national pour la production d’énergie solaire et éolienne sur terre après 2030. Cette discussion pourrait devoir être menée par le successeur de Jetten. En tout cas, la question est de savoir si toutes les provinces attendent un tel nouvel objectif, qui entraînerait une nouvelle recherche de lieux et de nouvelles plaintes des riverains.
« Tout ne se fait pas en mer »
Les organisations environnementales sont divisées sur le besoin de nouvelles éoliennes terrestres. Urgenda pense que nous devrions mettre en œuvre les plans actuels et nous concentrer ensuite sur la mer du Nord. L’organisation estime que les éoliennes terrestres génèrent tellement de résistances qu’elles sapent l’accompagnement de la transition énergétique.
Mais Natuur & Milieu craint que l’atteinte des objectifs climatiques devienne « terriblement beaucoup plus difficile » sans éoliennes à terre. Entre 2030 et 2050, une énorme quantité d’énergie verte doit encore être ajoutée, déclare le responsable du programme Peter de Jong du groupe environnemental. « Tout ne tient pas en mer et nous ne pouvons pas le résoudre avec l’énergie nucléaire. »
Il pense qu’il y a encore de la place pour des éoliennes à terre, tant que les souhaits des riverains sont pris en compte. Cela va de mieux en mieux, dit De Jong. « Les résidents locaux sont parfois indemnisés avec des milliers d’euros sur une base annuelle. Et il existe des fonds de zone à partir desquels de bonnes choses sont payées pour la communauté. »
‘Continuer le mouvement complet’
Les trente régions énergétiques néerlandaises pensent également qu’il faut faire plus après 2030, déclare la directrice Kristel Lammers du Programme national pour les stratégies énergétiques régionales. Elle est satisfaite des plans de Jetten. « Cela signifie qu’ensemble, nous poursuivrons le mouvement qui a commencé. »
« Nous savons que nous devons aller plus loin », déclare Edward Stigter, membre du conseil d’administration de l’organisation faîtière provinciale IPO. « C’est à nous de voir à quoi cela devrait ressembler dans les années à venir. »