Lors d’une visite éclair chez les Orange Women le week-end dernier, la blessée Vivianne Miedema a ressenti la douleur d’avoir raté la Coupe du monde. Maintenant qu’elle voit de plus en plus d’autres joueurs de haut niveau abandonner avec une grave blessure au genou, elle appelle la FIFA et l’UEFA à agir. « Le divertissement passe avant tout pour les syndicats. »
Miedema n’a qu’à regarder autour d’elle sur le terrain d’entraînement de son club d’Arsenal pour constater que le nombre de blessures aux ligaments croisés dans le football féminin a considérablement augmenté. « Nous en avons cinq en lice. Et c’est juste avec nous. Il y en a un nombre énorme en Europe. »
En raison de blessures, la Coupe du monde en Australie et en Nouvelle-Zélande sera privée de stars telles que Miedema, sa partenaire anglaise Beth Mead et les Françaises Delphine Cascarino et Marie-Antoinette Katoto plus tard ce mois-ci. Et ce n’est plus possible, dit Miedema.
Elle veut une enquête sur toutes les blessures parmi ses collègues. Selon Miedema, la douleur est principalement due au calendrier de jeu chargé, qui est un sujet brûlant dans le football féminin depuis un certain temps. Cela a récemment conduit à un conflit entre les clubs et les associations au sujet de la libération des internationaux pour la Coupe du monde.
Ontvang meldingen bij belangrijke ontwikkelingen rondom de Oranjevrouwen
« On passe de 25 à 55 matches par an », précise Miedema. « Regardez aussi la Coupe du monde. Le tournoi se termine fin août. Les joueurs ont ensuite trois ou quatre jours de congé, car ils doivent être là deux semaines plus tard lors du deuxième tour préliminaire de la Ligue des champions. »
Aux yeux de Miedema, c’est impossible. « La FIFA et l’UEFA doivent se pencher là-dessus. Ils doivent trouver le juste milieu avec les clubs et prendre leurs responsabilités. Pas de divertissement, mais le bien-être des joueurs doit passer en premier. C’est maintenant l’inverse. Nous avons maintenant travailler dur pour notre bien-être pour nous battre. »
« Quand vous voyez combien de matchs sont entassés entre les deux … Vous voulez tout jouer dans votre club et votre équipe nationale, mais ce n’est tout simplement pas possible. Je fais ça depuis neuf ans et je suis maintenant devenu la victime de celui-ci. »
‘J’ai réalisé chez Orange que je n’allais pas’
Malgré son absence à la Coupe du monde, Miedema a rejoint la préparation des Pays-Bas pour le tournoi final mondial vendredi en tant qu’invitée. Elle l’a fait à l’invitation de l’entraîneur national Andries Jonker, bien qu’elle n’ait pas immédiatement dit oui. « Il y a deux semaines, il m’a demandé si je voulais participer ce week-end. J’ai dit très honnêtement : ‘Puis-je vous rappeler demain ?’ Je ne savais pas si c’était bon pour moi. »
Miedema a néanmoins accepté la demande de Jonker. Elle ne l’a pas regretté, a-t-elle déclaré dimanche après le match d’adieu remporté face à la Belgique (5-0). « C’était agréable de voir les filles et de les aider à se préparer pour la Coupe du monde. Je n’ai pas vu de filles depuis longtemps. »
Mais c’était aussi conflictuel pour Miedema. « Tu es dans une rencontre de préparation à la Coupe du monde. J’ai vraiment réalisé que je n’y allais pas. Mais c’est le sport de haut niveau, c’est dur. Et je savais déjà en décembre que ce serait l’issue. Mais si je voulais encore partager quelque chose d’expériences précédentes, c’était le bon moment. »
Miedema stond donderdag voor het eerst op veld
Vivianne Miedema heeft donderdag voor het eerst op het trainingsveld gestaan. Dat was voor het eerst sinds ze geblesseerd raakte halverwege december. « Van rennen tot passen. We gaan het met kleine stapjes uitbreiden. Het was eng en heel onwennig, want ik had zes maanden niet gerend. Maar iedereen zei dat het er redelijk uitzag. Ik weet niet of ze logen. Maar het was wel fijn om te voelen dat het balgevoel niet was verdwenen. »
En tant que supporter victorieux d’une éventuelle finale de Coupe du monde
Miedema a donné aux internationaux des conseils sur la façon de rester en contact avec leur famille, alors qu’ils seront bientôt à l’autre bout du monde et que le décalage horaire avec les Pays-Bas est important. Elle a également parlé à Jonker de la façon de jouer. « Il est content de tout ce que je peux donner. Le fait qu’il m’implique dans l’équipe m’aide aussi. »
A Kerkrade, Miedema a vu contre la Belgique que ça allait bien avec l’Orange. Elle s’est assise dans les tribunes à côté de Sari van Veenendaal, qui a dit au revoir l’été dernier. « Les filles jouent avec confiance. Nous avons toujours une équipe qui peut battre n’importe qui. »
Miedema ne se rendra pas en Australie et en Nouvelle-Zélande. « Mais si nous atteignons la finale, je survolerai. Je leur ai juste promis cela dans le vestiaire. Un peu comme un supporter de succès. Sinon, c’est impossible. Je commence l’entraînement d’équipe à la mi-août. Ensuite, je m’entraîne trop autour d’elle et voler à nouveau. »