Mes en classe, la majorité le 5 juillet demandera un report à la fin de l’année. Mais la Ligue pousse pour 2024

La commission des affaires étrangères de la Chambre a donné son feu vert au projet de loi ratifiant la mois qui arrive aujourd’hui dans l’hémicycle pour la discussion générale, mais avec l’intention déclarée de la majorité de reporter ensuite le vote de ratification, prévu le 5 juillet, probablement après la session budgétaire. Dans la Commission des affaires étrangères, appelée au vote final sur le projet de loi de ratification du MES, hier, la colline de l’Aventin a été vue pour la deuxième fois face à la majorité, qui a déserté les travaux, à l’exception du président Giulio Tremonti. Le texte a été approuvé par Pd, Action-Iv et +Europe.

Le 5 juillet, la demande de suspension

La discussion générale s’ouvre aujourd’hui dans la salle de l’hémicycle à l’issue de laquelle le gouvernement devra intervenir, et il y a attente et curiosité pour ce passage. En revanche, le vote de ratification en plénière, demandé par le président de l’Eurogroupe Paschal Donohoe, n’aura pas lieu dans les prochains jours. Mercredi, lors de la reprise de l’examen du projet de loi, la majorité présentera une suspension, à savoir la demande d’interrompre l’examen et de le reporter. Cet instrument (article 40 du Règlement intérieur de la Chambre) prévoit que la demande d’ajournement est motivée et que le moment auquel reprendre l’examen du projet de loi est indiqué.

Parmi les raisons, la réforme préalable du pacte de stabilité

Probablement, ceux-ci seront également indiqués parmi les raisons méticuleusement répertorié par la Première ministre Giorgia Meloni mercredi au Parlement, partant de la nécessité de conclure les négociations avec les partenaires européens sur la réforme du Pacte de stabilité et sur d’autres dossiers, comme les modifications du Pnrr. Un argument qui, selon l’opposition, rendra la négociation plus difficile (comme l’ont déclaré Mariastella Gelmini ou Boldrini), également à en juger par ce qu’a déclaré il y a à peine une semaine le ministre allemand des Finances Lindner.

Suspension jusqu’à la fin de l’année

Quant au moment auquel reprendre l’examen du projet de loi de ratification, la majorité discute de la date à indiquer. Il est probable, plusieurs députés du rapport majoritaire, qu’un report soit demandé après la session budgétaire, donc fin décembre (ou janvier 2024), lorsque l’issue des négociations sur le nouveau pacte de stabilité sera également connue. Mais il y a ceux de la Ligue qui vont plus loin et demandent un délai d’un an, en attendant les élections européennes de juin et en reportant la ratification « jusqu’à la formation de la nouvelle Commission ». Mais l’objection générale est que cela apparaîtrait comme un défi lancé à la Commission et aux autres États membres. Car à Bruxelles, on attend une décision obligatoire d’ici la fin de l’année, afin de mettre le mécanisme en vigueur au 1er janvier 2014



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