Il a été agité dans la nuit de jeudi à vendredi dans différentes villes françaises. Les gens sont descendus dans les rues en masse pour la troisième nuit consécutive pour protester contre la police, qui a abattu mardi Nahel, 17 ans.
Des voitures, des postes de police et des mairies ont de nouveau été incendiés dans tout le pays. Des magasins ont également été pillés.
Dans le vieux centre de Marseille, les policiers ont été bombardés de feux d’artifice par des jeunes émeutiers. Toujours à Lyon, Lille, Sevran, Reims, Roubaix, Nantex, Orléans et la banlieue parisienne de Clichy-sous-Bois, des manifestants ont cherché à affronter la police et un incendie a été allumé.
La peur des manifestations de masse a conduit à une alliance de rassemblement dans plusieurs villes. A Nanterre, la banlieue parisienne où Nahel a été abattue mardi matin, la situation était également tendue dans la soirée après une marche de protestation plus tôt dans la journée.
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Le ministère français de l’Intérieur rapporte que 421 personnes ont été interpellées à travers le pays, dont 242 à Paris et sa région. La plupart des personnes arrêtées auraient entre quatorze et dix-huit ans.
La police a déployé 40 000 personnes dans toute la France, dont un quart dans la capitale. Au centre de Paris, le célèbre centre commercial Forum Les Halles a été pillé. Les émeutiers ont également pris pour cible plusieurs boutiques de la célèbre rue Rivoli.
Peur de semaines de manifestations
La nuit dernière était la troisième nuit consécutive que les Français sont descendus dans la rue en masse pour protester contre la mort de Nahel. La question est maintenant de savoir combien de temps dureront les manifestations. La France a connu plus souvent des incidents similaires au cours des dernières décennies. En 2005, par exemple, alors qu’il y eut trois semaines de troubles suite à la mort de deux adolescents en banlieue parisienne.
Le président français Emmanuel Macron a tenu jeudi une réunion de crise sur les émeutes. Le gouvernement veut éviter que les émeutes ne dégénèrent, comme en octobre et novembre 2005.
L’officier qui a tiré sur Nahel, 17 ans, a depuis présenté ses excuses à la famille du garçon. « Il est dévasté, il ne se lève vraiment pas le matin pour tuer des gens », a déclaré l’avocat de l’agent, qui a été arrêté pour suspicion d’homicide involontaire.