Les agriculteurs sont aidés par des experts dans leur choix pour l’avenir

Les agriculteurs qui ne savent pas si et comment ils veulent poursuivre leur activité peuvent être aidés à faire un choix quant à leur avenir. La province mettra à disposition à cet effet une équipe de 25 experts à partir du 17 juillet. En offrant cette aide, le Brabant va plus loin que les autres provinces.

L’objectif de la province est double : « D’une part, on veut aider les agriculteurs qui veulent arrêter le plus vite possible, pour qu’il y ait un flux. D’autre part, on veut aider les agriculteurs qui veulent arrêter continuer avec leur entreprise pour avoir une idée de comment ils peuvent faire ça », explique le conseiller provincial CDA Erik Ronnes (Azote).

Dans de nombreux cas, cela ne peut se faire qu’à la condition que moins d’azote de l’entreprise se retrouve sur les zones Natura2000. Cela peut se faire, par exemple, par l’innovation, l’élevage de moins d’animaux, l’utilisation de plus de terres par animal (extensification) ou la relocalisation.

Les agriculteurs peuvent également choisir d’organiser leur exploitation différemment. Par exemple, ils peuvent continuer en partie en tant que gestionnaire de la nature ou en tant que ferme de soins.

Dès que « l’image de l’avenir » est sur la table, les agriculteurs ne sont pas immédiatement de nouveau livrés à eux-mêmes. Adjoint Elies Lemkes (CDA) de l’Agriculture : « Prenez l’extensification. Vous avez besoin de l’aide de la province pour cela. Parce que la province sait quelles terres sont et seront disponibles. »

Le doute sur l’avenir
Les régimes nationaux de rachat volontaire ouvriront le 3 juillet. Le dispositif destiné aux « peak loaders » (entreprises responsables d’une grande partie de l’azote qui se retrouve dans les zones naturelles sensibles) comprend une rémunération pour un conseiller. Le Brabant compte 250 à 300 chargeurs de pointe, toutes sauf quelques entreprises étant des agriculteurs.

Mais de nombreux agriculteurs ne sont pas des contribuables de pointe et ne reçoivent donc pas d’honoraires de consultant. C’est pourquoi la province veut accueillir ces agriculteurs avec son propre régime. Et il y a certainement un besoin pour cela, note également Ronnes : « On voit beaucoup de doutes chez les agriculteurs. On ne fait pas le choix d’arrêter son entreprise familiale en un week-end. »

Incertitude
Reste à savoir dans quelle mesure l’« image du futur » sera pérenne pour de nombreux agriculteurs. Les développements de la crise de l’azote se succèdent rapidement.

Les agriculteurs qui veulent arrêter pourront bientôt racheter volontairement. Il y a encore des incertitudes sur les modalités pour les agriculteurs qui souhaitent rester. Par exemple, le schéma de relocalisation des exploitations ne sera publié qu’à la fin de cette année.

Le fait que l’accord agricole et la formation brabançonne se soient effondrés n’aide pas à créer de la clarté. Une étude de l’Université de Wageningen a également été divulguée récemment, qui a montré que les aliments stables innovants ne sont pas du tout aussi efficaces qu’on le dit.

« Mais nous ne pouvons pas attendre que tout soit clair », déclare Ronnes. « Le temps est notre ennemi dans l’approche de l’azote. »

Lemkes : « Il est vrai qu’il y a beaucoup d’incertitude sur les systèmes innovants. C’est précisément pourquoi nous travaillons dur pour obtenir des éclaircissements à ce sujet. » Car l’innovation restera aussi importante pour la démarche azote brabançon, pense le député.

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