Par Peter Oldenburger
Incident lors du blocus climatique lundi à Berlin. Soudain, l’un des bloqueurs était allongé sur le capot d’une Audi. Est-il tombé ou a-t-il été touché ?
Une seule chose est claire : Le conducteur impatient voulait éviter le blocus. La police a confirmé l’incident et enquête actuellement sur le conducteur, soupçonné de lésions corporelles par négligence.
Vers 9h30 sur la Strausberger Platz, le climat se faufile lentement hors de la ville sur la chaussée. Le pilote Audi a ensuite traversé une zone réglementée sur la voie de circulation afin d’éviter les bloqueurs. Le manifestant voulait empêcher cela, selon une porte-parole de la police.
Peu de temps après, le chaos climatique était sur le capot, le conducteur est descendu. Le manifestant a déclaré avoir mal au tibia mais a refusé de se faire soigner.
Les services d’urgence ont retiré les bloqueurs de la route et ont pris les coordonnées de chacun. Il va maintenant être vérifié si le conducteur Audi est coupable de lésions corporelles par négligence.
Les vignettes climatiques deviennent des lianes climatiques
Nouvelle arnaque dans la « Dernière Génération ». Lundi, les vignettes climatiques sont devenues des monstres climatiques. Avec des blocs de course.
Comme l’a annoncé la police sur Twitter, il y a eu « des blocages occasionnels à court terme dans toute la ville le matin. Ici, plusieurs personnes marchent ensemble, lentement et à pied sur la route.
Les fonctionnaires s’adressaient aux bloqueurs, après quoi ils auraient immédiatement quitté la route à nouveau à tous les endroits.
Il y avait des blocages sournois sur Karl-Marx-Allee près de Weberwiese et Strausberger Platz (Friedrichshain) ainsi que sur Kaiserdamm à Charlottenburg.
C’est ainsi que fonctionnent les nouveaux blocus
C’est ainsi que fonctionnent les nouvelles campagnes nerveuses : un petit groupe d’une dizaine de militants pour le climat s’engage comme d’habitude sur la chaussée lorsque le feu passe au vert. Et puis court dans le sens de la marche.
« La résistance civile consiste avant tout dans le fait qu’après avoir été sortis de la rue, on se retrouve et on répète la même chose », poursuit-il.
Avec les blocages en cours, le chaos climatique « veut aussi offrir aux modérés une voie d’accès à la résistance », qui n’ont jusqu’à présent participé qu’à des marches de protestation.
Car : « Beaucoup de gens ont encore totalement peur de se coller à la rue, de la confrontation avec les automobilistes, voire de la répression policière », indique une vignette climat dans un appel d’information interne.
Une forme de protestation à seuil plus bas est donc nécessaire. Les soi-disant blocus en cours prévus sont similaires aux marches de protestation qui ont lieu tous les mercredis – mais à petite échelle.