Les écoles secondaires du Brabant septentrional ne veulent plus embaucher d’enseignants par l’intermédiaire d’agences pour l’emploi. Plus d’une trentaine de commissions scolaires de l’enseignement secondaire l’ont annoncé par le biais d’une lettre aux agences pour l’emploi des salariés de l’éducation, l’agence de presse ANP et Radiodiffusion Brabant Vendredi. Les enseignants embauchés par l’intermédiaire d’une agence pour l’emploi gagneraient jusqu’à 60 % de plus que les enseignants permanents. Cela crée des relations biaisées.
Le directeur Martin van den Berg du Christiaan Huygens College d’Eindhoven, qui parle au nom des écoles, explique à l’ANP que la relation entre les enseignants internes et les salariés commence à prendre des « formes indésirables ». Les écoles auraient surtout besoin d’enseignants désireux de s’engager plus longtemps dans l’institution. Mais en raison de la différence de salaire, selon Van den Berg, les enseignants démissionnent parfois pour travailler comme salariés dans une autre école. Les écoles se sont donc entendues entre elles pour embaucher le plus de personnes possible de façon permanente.
Il s’agirait de centaines d’intérimaires dans le Brabant, écrit Omroep Brabant. Les écoles espèrent que leur décision sera également adoptée ailleurs aux Pays-Bas. La fondation Aves a récemment lancé, pour les écoles primaires du Flevoland et d’Overijssel, un manifeste de l’éducation contre les indépendants coûteux et les agences d’emploi.