En novembre 2021, nous avons écrit dans un e-mail à la direction resté sans résultat :
Bonjour directeur, comme vous l’aurez lu, d’après les nouvelles de ces heures il ressort que notre collaborateur, Marcello Minenna fait actuellement l’objet d’une enquête par le procureur de Rome pour abus de pouvoir.
Dans des cas similaires, même dans un passé récent, nous avons toujours adopté une ligne de prudence, pour protéger la crédibilité de notre publication : nous estimons que cette fois aussi il conviendrait de la suivre.
Nous vous demandons donc d’évaluer la suspension de la collaboration de Minenna, en attendant que l’affaire soit clarifiée.
Hier, Marcello Minenna a été arrêté dans le cadre d’une enquête du parquet de Forlì. Le crime présumé est la corruption. Nous souhaitons sincèrement à Marcello Minenna, qui a poursuivi sa collaboration avec Il Sole 24 Ore (il y a quatre jours un de ses articles a été hébergé comme toujours en première page), de clarifier sa position dès que possible.
Revenons à demander au réalisateur, cette fois publiquement, de suspendre la collaboration. En fait, ce qui est en cause n’est pas une attitude à l’égard des politiques de la justice et des enquêtes individuelles que nous continuons à interpréter comme garantes, mais plutôt la réputation de la publication et de l’ensemble de la rédaction. Une question qui devrait être d’autant plus chère au cœur d’une entreprise qui appelle depuis quelque temps les journalistes au respect des intérêts moraux et matériels de la société, pourtant de manière tout à fait abusive.
Le Capf