L’Église d’Angleterre abandonne les grandes compagnies pétrolières, dont Shell, en raison de l’échec de la politique climatique


Le fonds de pension de l’Église d’Angleterre (CofE) se retire de grandes sociétés pétrolières et gazières, dont Shell. Cela rend l’église d’état annoncé jeudi. La décision de se retirer découle d’un mécontentement à l’égard de la politique climatique actuelle des entreprises. L’Église d’Angleterre n’aime pas que des entreprises comme Shell n’en fassent pas assez pour aligner leur stratégie commerciale sur l’Accord de Paris sur le climat. Cet accord de 2015 stipule que le réchauffement climatique doit être limité bien en dessous de 2 degrés Celsius, et de préférence à 1,5 degrés Celsius.

L’Église annonce qu’elle exclura toutes les entreprises dont l’activité principale est la production et le raffinage du pétrole ou du gaz. « À moins qu’ils ne soient réellement alignés sur une trajectoire de 1,5 degrés Celsius d’ici la fin de 2023 », indique-t-il. une déclaration. Des sociétés énergétiques telles que BP, Ecopetrol, Eni, Equinor, ExxonMobil, Occidental Petroleum, Pemex, Repsol, Sasol, Shell et Total sont désignées comme des sociétés avec lesquelles la coopération sera résiliée. La politique d’aucune de ces sociétés pétrolières et gazières, a conclu le CofE, n’est conforme aux objectifs de l’Accord de Paris sur le climat.

L’Église d’Angleterre souligne la grande responsabilité des entreprises énergétiques « pour nous aider à faire la transition juste vers l’économie à faible émission de carbone dont nous avons besoin. L’église suivra non seulement la science, mais aussi notre foi, qui nous appellent toutes deux à travailler pour la justice climatique.

Financièrement, la décision prise n’a pas de conséquences majeures pour Shell. Le fait que l’Église d’Angleterre se distancie cause principalement des dommages à l’image. L’église a investi près de 1,4 million de livres sterling (converti environ 1,7 million d’euros) dans Shell. Ce n’est qu’une fraction des 158 milliards de livres (convertis en près de 184 milliards d’euros) que la compagnie pétrolière vaut en bourse.

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