De plus en plus de travailleurs restent assis chez eux pendant de longues périodes. Il s’agit principalement de plaintes psychologiques telles qu’un burn-out. Le nombre augmente, surtout chez les jeunes. Les fournisseurs de services de santé et de sécurité Human Capital Care et ArboNed en font état.
Au premier trimestre de cette année, près de 2 % des actifs âgés de 25 à 34 ans étaient à la maison avec des troubles psychologiques à long terme. Les jeunes souffrent souvent d’épuisement professionnel ou sont surchargés de travail. Par rapport à il y a quatre ans, leur absentéisme a augmenté d’un tiers. L’augmentation est même légèrement plus importante dans le groupe des 15-25 ans. Le nombre augmente moins rapidement dans les tranches d’âge supérieures.
Les employés qui n’ont pas pu travailler l’année dernière parce qu’ils étaient surmenés ont passé en moyenne 228 jours à la maison. Avec un burn-out, cette moyenne était même de 288 jours. « Plus une personne reste longtemps à la maison, plus le seuil pour recommencer à travailler est élevé », explique le médecin du travail Redmer van Wijngaarden. Il est également directeur des affaires médicales chez ArboNed.
L’absentéisme total a chuté le mois dernier, passant de 4,5 à 4,2 %. Selon les entreprises de santé et de sécurité du travail, il est normal que les absences diminuent au cours du printemps. L’absentéisme a diminué, notamment dans le secteur de la santé. En avril, une moyenne de 54 des 1 000 employés étaient malades, en mai ce nombre est tombé à 49.