Marielle tombe nez à nez avec le loup et prend les plus belles photos


Marielle van Uitert (49 ans) de Vught parcourt le monde depuis des années pour photographier des loups. Mais l’année dernière, elle a passé dans sa tenue de camouflage et avec son appareil photo sur la Veluwe pour capturer le prédateur. « Je n’aurais jamais pensé que je tomberais nez à nez avec un loup », déclare Marielle. Ses photos de loups sont maintenant présentées dans le magazine National Geographic Junior.

Plusieurs fois par mois, Marielle, 49 ans, quitte son domicile de Vught pour la Veluwe en pleine nuit. Là, elle enfile son « costume d’arbre camouflé » et passe des heures avec son appareil photo à attendre le loup.

« Il faut beaucoup de patience et de chance. Sur les plus de trente fois que j’ai été sur la Veluwe, je n’ai vu un loup que trois fois », raconte Marielle.

Au cours d’une de ces périodes, le photographe s’est retrouvé nez à nez avec trois loups. L’un de ces loups s’arrêta à vingt ou trente mètres devant elle. « C’était vraiment cool, parce que c’est pour ça qu’on le fait. Mais j’avais aussi beaucoup d’adrénaline et de tension dans mon corps.

« Bien sûr, je suis immédiatement allé prendre des photos, mais la lumière n’était pas bonne à ce moment-là. Au final, j’ai des photos très laides et granuleuses », déclare ensuite de Vughtse avec un sourire.

« La chance de voir un loup est très faible. »

Ces dernières années, Marielle a photographié le loup à plusieurs reprises en Éthiopie, en Italie, en Allemagne et en Belgique. « Quand j’ai commencé comme photographe de loups il y a environ cinq ans, le premier loup venait d’être vu aux Pays-Bas. J’ai adoré ça, mais en tant que photographe, je n’ai jamais pu trouver ce loup. C’est pourquoi j’ai beaucoup voyagé à l’étranger.

Le loup est maintenant officiellement de retour aux Pays-Bas. Il y a un an, les Vughtse sont allés chercher des traces et des excréments de l’animal sur la Veluwe. Pour découvrir l’habitat du prédateur. « Un tel loup a parfois un territoire de 200 kilomètres carrés, donc la chance que vous en voyiez un est très faible. Mais maintenant je sais où aller », dit Marielle.

Dans des cas très exceptionnels, le photographe était autorisé à accrocher des caméras de gibier avec un garde forestier. Et elle a été autorisée à entrer dans la réserve naturelle avec son appareil photo pour capturer le loup. « Il faut être très prudent car on est dans l’habitat d’une espèce protégée. »

« Ce soir, je reprendrai la voiture pour la Veluwe. »

L’aventure de Marielle dans la Veluwe et des dizaines de ses photos peuvent être vues dans une édition spéciale loup du magazine mensuel. « Maintenant que vous voyez toutes mes photos dans un seul magazine, cela semble beaucoup. Mais c’est une collection de plus de 4,5 ans que je fais ce travail. Ensuite, c’est assez décevant », confie le photographe.

« Ce soir, je vais remonter dans la voiture jusqu’à la Veluwe et j’espère en rencontrer une autre. Cette chance est donc très faible.

L’édition spéciale de National Geographic Junior sur le retour du loup est en boutique jusqu’au 12 juillet. Sur le site Internet il y a plus de photos et d’expériences sur les aventures de Marielle.

Marielle a pris cette photo du loup avec un appareil photo animalier (photo : Marielle van Uitert).
Marielle a pris cette photo du loup avec un appareil photo animalier (photo : Marielle van Uitert).

Dans son 'costume d'arbre camouflé', Marielle attend le loup pendant des heures (photo : archives privées)
Dans son ‘costume d’arbre camouflé’, Marielle attend le loup pendant des heures (photo : archives privées)



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