Propriétaire terrien acquitté pour décharge de drogue : les gouvernements sont déçus

La commune de Zundert, l’Office des eaux du delta du Brabant et la province du Brabant sont déçus par le Conseil d’Etat. Ils le feront savoir sur demande dans une réponse commune à une décision de la plus haute juridiction des Pays-Bas.

Mercredi, le Conseil d’État a tranché en faveur des proches du propriétaire d’un terrain à Rijsbergen contaminé par des déchets de drogue. Ils n’ont pas à payer les frais d’assainissement. « Agir contre les dommages environnementaux causés par les rejets de drogue est donc confronté à des défis majeurs », a déclaré Joyce Vermue, maire de la commune de Zundert, qui comprend Rijsbergen.

« Propriétaire foncier responsable »
La contamination a été découverte il y a plus de trois ans sur une parcelle du Pater Taksweg à Rijsbergen. Le bourgmestre et les échevins ont tenu le propriétaire du pâturage pour responsable du déversement des déchets de médicaments. Il s’agit de l’un des plus importants déversements de drogue de la province.

Selon le Conseil d’Etat, B et W n’ont « pas rendu plausible » que le rejet de polluants soit dû à Francken, décédé l’an dernier à l’âge de 91 ans.

Vermue ne fait pas de commentaires substantiels à ce sujet. En partie au nom de l’office des eaux et de la province, elle parle d’un accord « clair et clair ». « Et que nous fassions tout ce que nous pouvons dans des situations comme celle-ci pour recouvrer au maximum les coûts des conséquences des rejets auprès des auteurs et des responsables. Il n’en demeure pas moins que le rejet de drogues illégales peut entraîner des dommages environnementaux et des coûts sociaux majeurs. « 

« Francken n’avait aucune obligation de diligence »
Le maire de Zundert déclare également que la décision ne permet pas aux gouvernements de montrer facilement qui est derrière un dumping de drogue. Vermue : « Cela va au-delà d’un devoir de diligence. » La municipalité est d’avis que Francken, malgré son âge et sa santé fragile, était dans l’obligation de prévenir ou de combattre la décharge. Le Conseil d’État n’est pas d’accord.

La province affirme que l’assainissement de la parcelle sur Pater Taksweg peut commencer après l’été. Un porte-parole : « Des recherches approfondies ont déjà été faites sur la nature et l’étendue de la pollution. Nous élaborons maintenant un plan d’action avec lequel nous atteindrons la situation finale souhaitée. »

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