Heineken en a marre du non-paiement de Tapperij Meppel et veut l’expulsion

Heineken ne veut plus faire affaire avec son locataire Tapperij sur Kerkplein à Meppel. Tapperij est en retard dans le paiement du loyer. Selon le brasseur, la dette de loyer s’élève à plus de 113 000 euros. L’affaire doit être classée, dit Heineken et est allé au tribunal mardi.

Le propriétaire de l’immeuble de Kerkplein 10 est Leo de Boer. Heineken le loue à Heineken, qui à son tour le loue à Tapperij bv Cette construction existe depuis décembre 2018. Heineken a également prêté de l’argent à Tapperij. Le remboursement de ce montant stagne également.

En novembre, les parties sont déjà allées en justice pour la même chose. Ensuite, Tapperij a trouvé un acheteur. Cela a apporté un nouvel éclairage sur la possibilité de rembourser les arriérés. Le juge en a tenu compte dans sa décision et a autorisé Tapperij à conserver sa place dans le bâtiment.

Le Tapperij a connu des revers majeurs à l’époque, en partie à cause des mesures corona. En avril 2022, le café a dû fermer à nouveau. Cette fois à cause de l’amiante qui flotte. Le propriétaire du Tapperij Ben de Valk a alors décidé de tout vendre.

Cela s’est avéré ne pas être facile. Le loyer est élevé, l’immeuble n’est pas isolé et il y a un important retard d’entretien. Enfin, De Valk a trouvé le nouveau propriétaire en Michel Savelberg. Savelberg gère également le Club Civer à Meppel.

Avec la vente, la dette envers Heineken pourrait être remboursée. Mais selon De Valk, la brasserie a frustré l’achat en chuchotant que le prix de vente était très élevé. Le prix de vente a tout de même baissé de 50 000 euros.

Heineken nie fermement la manipulation. Rien n’a été chuchoté, mais des tentatives ont été faites pour obtenir des informations du nouveau propriétaire. « Il est normal qu’il vienne avec un business plan que nous évaluons. Il est venu avec un brouillon manuscrit dont nous ne pouvions rien faire », explique l’avocat Harm Heynen au nom de Heineken.

Savelberg aurait déclaré à Heineken qu’il n’avait pas signé d’accord avec le Tapperij. En principe, le Tapperij doit honorer ses accords avec Heineken, dit Heynen. « Et s’ils ont trouvé un successeur qui a l’approbation de Heineken, alors ce sera différent. » Mais selon Heynen, il n’y a pas de successeur.

Le tribunal statuera dans deux semaines.



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