Jeudi, les membres des syndicats ont approuvé le résultat des négociations entre VDL et les syndicats pour un plan social à l’usine automobile Nedcar à Born. Il y aura une indemnité de départ, mais le personnel devra également faire des heures supplémentaires pour rattraper le retard de production.
Les syndicats et VDL ont conclu mardi un accord sur un nouveau plan social pour les employés de Nedcar. Cette entente devait encore être présentée aux membres du syndicat. Jeudi, 90 % des membres ont voté pour le plan, 10 % s’y sont opposés.
En plus d’une indemnité de départ, l’accord comprend également une orientation vers d’autres travaux, de préférence dans la région. Il a également été convenu que l’arriéré de production, en partie dû aux grèves des dernières semaines, sera éliminé. Selon les syndicats, cela concerne environ six mille voitures. Cela nécessite des heures supplémentaires le samedi.
Les syndicats et la direction étaient en désaccord depuis des semaines. Ils n’ont pas pu s’entendre sur un nouveau plan social, nécessaire en raison des licenciements massifs annoncés à Born. Cela a conduit à deux journées de grève spontanée et huit journées formelles.
VDL se réjouit que la paix soit revenue
Le directeur du CNV, Jeroen Bruinsma, s’est dit jeudi très satisfait du résultat et espérait que la paix reviendrait désormais à Nedcar. En plus de la joie, son collègue FNV Peter Reniers a également ressenti de la tristesse à cause des licenciements collectifs à venir. “Une histoire se terminera ici à Born”, a-t-il déclaré.
En réponse, VDL s’est dit satisfait du résultat de la consultation des membres. “C’est une bonne chose que la paix soit revenue à VDL Nedcar avec cet accord”, déclare un porte-parole de VDL.
Nedcar emploie 3 950 personnes. VDL a récemment annoncé le licenciement de plus de mille huit cents employés en novembre. D’autres licenciements devraient suivre au début de l’année prochaine, car un contrat avec BMW pour la production de MINI à Born expirera alors. Un nouveau client n’a pas encore été trouvé.