Suspect arrêté de partout sur Mark Gillis après une correspondance ADN : c’est comme ça que ça marche

Le résident de Bossche, âgé de 39 ans, soupçonné du braquage de Mark Gillis, a été retrouvé sur la base de son profil ADN. L’ADN du suspect a été trouvé au cours de l’enquête de recherche et a abouti à une correspondance dans la base de données de l’Institut médico-légal néerlandais (NFI). Mais votre ADN n’est pas seulement stocké dans une telle base de données. Qu’avez-vous dû faire pour cela ?

Mark Gillis a été brutalement cambriolé dans la nuit du 6 au 7 novembre dernier lorsqu’il est arrivé dans son chalet du parc de vacances Prinsenmeer. Les détectives ont alors mené des enquêtes. L’une de ces pistes a finalement conduit à un suspect, un homme de 39 ans de Den Bosch. Il y a aussi plus de suspects sur la photo, après la découverte de nouvelles traces.

La trace retrouvée a conduit à une correspondance avec le profil ADN du suspect. Cela signifie que son ADN était déjà enregistré dans la base de données. Comment ça marche?
Tout d’abord, il existe différents types de bases de données qui stockent les profils ADN. Il existe des bases de données privées auxquelles vous pouvez envoyer vous-même votre ADN. Ceci est destiné, par exemple, à retrouver des parents perdus. En Amérique, ces bases de données peuvent également être utilisées pour résoudre des affaires pénales, mais aux Pays-Bas, ce n’est pas le cas. L’ADN destiné aux affaires pénales se retrouve dans la base de données ADN néerlandaise. Il est administré par le Netherlands Forensic Institute (NFI).

Quand votre ADN sera-t-il prélevé ?
Le ministère public peut ordonner à la base de données ADN de prélever l’ADN de quelqu’un. Si vous recevez un appel à cet effet, vous êtes obligé de participer. Il n’est pas possible de s’opposer au prélèvement d’ADN.

Il existe plusieurs situations dans lesquelles votre ADN doit être prélevé. Dans la base de données ADN néerlandaise pour les affaires pénales, selon l’IFN profils inclus à partir de :

  • suspects
  • condamnés
  • Anciens détenus (sur une base volontaire)
  • Victimes mortes
  • Personnes portées disparues (si un crime est suspecté)
  • Personnes non identifiées (si un crime est suspecté)
  • Trouvé sur une scène de crime ou sur des traces liées à un crime

Votre ADN peut-il à nouveau disparaître de la base de données ?
Qui peut. Par exemple, si un suspect est acquitté. À moins que l’ADN de ce suspect ne fournisse une correspondance dans une autre affaire criminelle entre-temps. Si un suspect est reconnu coupable, l’ADN est conservé dans la base de données. Il y a toujours une période dite de rétention pour tous les profils ADN.

La durée de conservation de l’ADN dépend à nouveau de la punition que quelqu’un a reçue. Par exemple, l’ADN d’une personne qui a été condamnée pour un crime ayant passé moins de six ans dans la rue est conservée pendant vingt ans (ou douze ans après le décès de cette personne).

Il est également possible de s’opposer à l’inclusion de votre profil ADN dans la base de données. Cela doit être fait dans les deux semaines suivant le prélèvement d’ADN. Un juge décidera alors si votre ADN sera conservé ou détruit.

Que se passe-t-il avec un nouveau profil ADN ?
Lorsqu’un nouvel ADN est ajouté à la base de données, il est vérifié s’il existe une correspondance avec un profil ADN existant. Par exemple, une personne peut faire correspondre une piste trouvée sur une scène de crime. Dans le cas de Bosschenaar, 38 ans, c’était l’inverse : une trace de la scène du crime correspondait à son profil ADN. Cela signifie que son ADN était déjà stocké dans la base de données.

Dans le cas de crimes graves, les suspects peuvent également être retrouvés sur la base de matériel ADN de membres de la famille. C’est ce qu’on appelle un test de parenté, mais cela ne peut être fait que pour les crimes passibles d’une peine de prison de huit ans ou plus.

A LIRE AUSSI : Braquage de Mark Gillis : après avoir trouvé de nouvelles traces, encore plus de suspects sur la photo



ttn-fr-32