Un garçon qui, entre autres, a léché une bouteille de soja dans un restaurant japonais et s’est fait filmer, peut s’attendre à une grosse facture. La chaîne de sushis Sushiro demande une compensation substantielle au « terroriste du sushi » pour la baisse de son chiffre d’affaires.
La chaîne de sushis affirme avoir perdu plus de 4 tonnes de chiffre d’affaires depuis l’incident de janvier. Le nombre de clients au restaurant a diminué après que les images du lécheur de sushi soient devenues virales. La société mère aurait également subi une perte.
La vidéo montre le garçon en train de lécher une bouteille de sauce soja et une tasse de thé, qu’il repose ensuite sur une étagère. Il étale également sa salive sur une assiette de sushis destinée aux autres invités.
Le garçon dit qu’il regrette son action. Son avocat déclare que son client souhaitait uniquement partager la vidéo avec des amis et qu’il n’avait pas l’intention de la diffuser davantage. L’avocat se trouve également dans l’impossibilité de prouver que la baisse du chiffre d’affaires est le résultat des désagréments à table.
Sushiro n’est pas d’accord. L’entreprise affirme pouvoir réclamer une indemnisation supplémentaire de 90 millions de yens (environ 600 000 euros). Par exemple, la chaîne aurait placé des barrières en plastique dans plus de six cents restaurants pour empêcher les clients de se toucher la nourriture des autres, rapporte l’agence de presse japonaise. Nouvelles Kyodo.
L’industrie hôtelière japonaise a connu une brève augmentation du nombre de personnes léchant de la nourriture et filmant leur action au début de cette année. Plusieurs arrestations ont été effectuées depuis.