Préoccupations majeures à De Peel concernant le « nombre maximal de vaches par hectare de pâturage »


Les producteurs laitiers de De Peel sont très préoccupés par les plans du ministre Piet Adema de l’Agriculture visant à réduire le nombre de vaches. Le soi-disant standard des prairies. L’Adema veut un nombre maximum de vaches à l’hectare dans la convention agricole. On pense qu’il est de 2,3. « Le glas de l’élevage laitier à De Peel », déclare Mario Berkers de ZLTO. C’est pourquoi le groupe d’intérêt se réunit ce jeudi à Deurne.

La norme de prairie donne à l’armoire une emprise sur le nombre de vaches et leurs émissions d’azote. Mais si cette norme n’est pas écartée, il y a peu de chances qu’un accord agricole soit conclu. Le (Z)LTO n’est pas pressé de signer alors. Mais sans accord agricole, la norme prairie peut encore être instaurée, c’est l’inquiétude. « Le cabinet peut simplement faire ça », déclare le producteur laitier Yvon Manders-Lenssen (35 ans).

Elle dirige une ferme laitière à Deurne avec sa famille. Ils ont 130 vaches laitières et porcs d’engraissement. Cela représente plus de 3,5 vaches par hectare. La norme prairie – donc moins de vaches à l’hectare – a des conséquences énormes pour l’entreprise.

« Le terrain est très cher et difficile à obtenir. »

Une solution serait d’acheter plus de terres pour accueillir le nombre actuel de vaches. « Mais le terrain est très cher et difficile à obtenir », explique Yvon. De plus, elle a aussi besoin d’un sol autre que la prairie. On ne peut pas nourrir nos vaches de manière optimale avec seulement des prairies. » L’alternative, se débarrasser d’une grande partie des vaches, est désastreuse pour les revenus d’Yvon et de sa famille. Selon elle, ce n’est plus rentable.

Yvon n’est pas le seul dans ce cas. De Peel est la région où la densité de bovins laitiers est la plus élevée de notre province. Les inquiétudes ici sont donc grandes. Cependant, Yvon souligne que l’intensité laitière totale dans la région a déjà diminué ces dernières années en raison du grand nombre d’exploitations qui se sont arrêtées. « Il y a donc déjà beaucoup moins d’animaux. »

« Il est difficile de rembourser un prêt avec moins d’animaux. »

La norme sur les prairies exerce également une pression supplémentaire sur les producteurs laitiers, car la province souhaite que les éleveurs investissent dans un plancher d’étable à faibles émissions. Cela réduirait considérablement les émissions d’azote. Mais d’abord investir dans un sol et ensuite devoir se débarrasser des animaux est financièrement presque impossible. « C’est difficile de rembourser un prêt avec moins d’animaux », explique Yvon. Selon elle, répondre aux exigences de la province ne garantit pas un avenir prospère.

Yvon elle-même n’a pas encore le sol de l’écurie à faibles émissions. Et elle ne pense même pas à le mettre pour le moment. « La politique ne fait jamais ce qui est promis. Nous continuons à nous heurter à cela. » Selon Yvon, la norme prairie ne résout rien. « C’est un choix politique pour une réduction accélérée du cheptel. »

« Pas d’accord vaut mieux qu’un mauvais accord. »

L’accord agricole doit être en place avant le 21 juin et il doit offrir des perspectives d’avenir aux (jeunes) agriculteurs. Quelque chose qu’Yvon ne voit pas. « J’aimerais que les gens regardent vraiment devant. Les agriculteurs vont arrêter : les éleveurs qui n’ont pas de relève ou optent pour le rachat de l’État. Il y aura moins d’animaux. Laissons la place aux agriculteurs qui voient un avenir. attendez d’abord les résultats des accords de retrait obligatoire avant d’imposer des mesures génériques. »

Yvon souhaite donc que le (Z)LTO ne soit pas signé, tant que la norme prairie est incluse. « Pas d’accord vaut mieux qu’un mauvais accord. » Elle espère aussi de nouvelles élections. Pas pour nier le problème de l’azote, mais pour avoir l’esprit tranquille. « Laissez-nous le temps de faire un nouveau partage, entre les stoppeurs et ceux qui veulent continuer. Tout est à faire maintenant. Mais ce qui vous détruit maintenant ne reviendra jamais. »



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