Viabilité financière : l’UEFA choisit le successeur du fair-play financier


Pas de plafond salarial

Le cœur des nouvelles règles qui entreront en vigueur le 22 juin repose sur les trois piliers que sont la maîtrise des coûts, la stabilité et la solvabilité. En conséquence, les clubs ne peuvent pas dépenser plus de 70 % de leurs revenus en transferts, salaires et honoraires de consultants. Cependant, il n’y aura pas de plafond salarial, comme beaucoup le réclament.

« L’industrie du football a changé. La réforme était nécessaire », a déclaré le président de l’UEFA Aleksander Ceferin après la réunion du Comité exécutif de l’UEFA à Nyon : « Les nouvelles règles nous aident à protéger le jeu. »

Les lignes directrices, qui ont été co-développées par l’Association européenne des clubs ECA, doivent être introduites dans un processus continu sur trois ans. Les violations des règles peuvent aller des amendes aux déductions de points. L’éventuelle relégation forcée évoquée, par exemple des Champions à la Ligue Europa, n’a pas encore été décidée.

À l’avenir, un sponsor externe devrait pouvoir compenser une différence entre les revenus et les dépenses jusqu’à concurrence de 60 millions d’euros sur une période de trois ans. Jusqu’à présent, il s’agit de 30 millions d’euros sur trois ans. L’afflux illimité de fonds d’investisseurs redouté par les clubs allemands notamment ne devrait donc pas exister.

À l’avenir, la solvabilité des clubs sera vérifiée quatre fois par an, une fois par les inspecteurs nationaux des licences et trois fois par les experts financiers de l’UEFA.

Exclusion de la Russie et candidature EM : « Nous vous conseillons »

L’UEFA n’a pas encore décidé si l’association russe sera exclue à la suite de la guerre en Ukraine. « Nous en discutons encore » a déclaré Ceferin après la séance. La candidature russe pour accueillir les finales EM en 2028 et 2032 continuera également d’être « discutée ».

Aucune décision n’a encore été prise sur le déroulement du Championnat d’Europe de football féminin en Angleterre (du 6 au 31 juillet). Ceferin a évoqué l’affaire toujours pendante devant le Tribunal arbitral du sport du TAS, qui concerne l’exclusion déjà décidée des équipes russes des compétitions de l’UEFA. « Nous devons prendre une décision rapidement, mais nous avons besoin de plus d’informations », dit Céferin. L’équipe russe aurait en fait joué dans le groupe C contre les champions en titre des Pays-Bas, de la Suisse et de la Suède.


Source : rouge/dpa/sid



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