Golden Gala : Kipyegon lâche le record du monde du 1500m, Kerley remporte le 100m en 9"94

Le Kényan a arrêté le chrono à 3’49″11, améliorant de près d’une seconde les 3″50’07 de l’Ethiopien Dibaba qui résistait depuis 2015. Au 100m Ceccarelli 5ème en 10″13, Tortu au 200m ne fait pas aller au-delà de 20″41. Record italien dans le triple de Diaz, avec le nouveau passeport pour trois mois, avec 17,75 qui bat le 17,60 de Donato

De notre correspondant Claudio Lenzi

La vraie Festa della Repubblica du 2 juin se déroule à Florence, devant les sept mille du stade Ridolfi. L’Italie de l’athlétisme est encore grande pour une nuit et au Golden Gala numéro 43, elle célèbre trois succès de spécialité avec la Florentine Larissa Iapichino au lancer du poids, Leo Fabbri au lancer du poids et l’Italien de Cuba Andy Diaz au triple, complet avec une équipe nationale record a défilé devant son entraîneur Fabrizio Donato. Samuele Ceccarelli participe également à la fête avec son record personnel au 100 m (10 »13) remporté par l’habituel Kerley. Après avoir étonnamment conquis l’Euroindoors dans les années 60, le « Cecca » est désormais une réalité également dans la compétition reine. Mais surtout la nouvelle détentrice du record du monde du 1500m Faith Kipyegon. Celui de la Kényane de 29 ans est une course folle qui restera dans les annales, célébrée par toutes ses rivales : son stratosphérique de 3’49″11 efface l’Ethiopien Genzebe Dibaba (3’50″07) qui avait résisté depuis 2015.

Diaz l’Italien

Le record national du triple saut tombe après 23 ans : grâce à Andy Diaz, citoyen italien depuis moins de trois mois, qui vole 17.75 (+0.9) à son premier saut, annulant les 17.60 de son entraîneur Fabrizio Donato – le premier à féliciter la tribune – et en titre de champion en titre, il s’empare de la troisième étape de la Diamond League en battant le leader de la saison Zango (« seulement » 17.68/-0.1). En attendant que World Athletics certifie sa nouvelle nationalité, le joueur de 27 ans originaire de Libertas Livorno quitte Florence enveloppé dans le drapeau tricolore et s’affirme comme une arme supplémentaire dans la clé bleue, en plus de Dallavalle (blessé), le champion NCAA Ihemeje (aujourd’hui quatrième avec 16,69/-0,6) et Bocchi (huitième avec 16,24/-0,9).

Léo et Larisa

Leo Fabbri renaît dans sa Florence natale avec un 21.73 convaincant et un soutien du stade. Le concours de poids se termine avec le joueur de 26 ans de Bagno a Ripoli agenouillé sous le virage après avoir mis derrière le champion du monde 2017, le Néo-Zélandais Walsh (21,69), et le Tchèque Stanek (21,64). Quatrième les deux champions du monde Kovacs (21.55), sixième l’autre bleu Weir (21.13). « Une joie immense, j’ai enfin réussi à frapper une mesure que je sentais avoir mais qui n’est pas arrivée. C’est arrivé sur la plate-forme où j’ai appris à lancer – commente Fabbri – puisque c’était mouillé c’était un avantage pour moi ». Amie de plateforme également pour Larissa Iapichino, qui triomphe dans sa Florence natale avec 6,79 (+0,7), à seulement quatre centimètres de son record personnel, dans une compétition de haut niveau. Seul cinquième Mihambo (6,57/-0,4), champion olympique et champion du monde en titre.

Samuel est là

Fred Kerley se confirme imbattable sur 100m dans cette première partie de saison avec trois succès sur trois étapes en Diamond League. Sans Jacobs, le vice-champion olympique américain et médaillé d’or mondial l’emporte en 9″94 sur le Kényan Omanyala (10″05) et son compatriote Bromell (10″09). Ceccarelli est là : dans le premier 100 m après son exploit aux Championnats d’Europe d’Istanbul, il est cinquième en 10 »13, un résultat personnel qui entre immédiatement dans le top 10 italien de tous les temps. Même Erriyon Knighton est déjà d’une autre planète : le bronze mondial de 19 ans remporte le 200m en 19″89, le seul à moins de 20″ de l’épreuve où Tortu est quatrième en 20″41 et Desalu septième en 20″90. Le 110 haies est Holloway comme à son habitude : le double champion du monde fait 13 »04 (-0,2) tandis que le bleu Simonelli termine huitième avec son record personnel (13 »57). Toujours sur 100 m, sans le Britannique Asher-Smith absent à la dernière minute, l’Ivoirien Ta Lou s’impose (10 »97/-0,4).

Les autres courses

Quatre participations de suite et quatre succès pour la phénomène du 400 m haies Femke Bol, qui signe un excellent 52″43, nouveau record du meeting et meilleure performance mondiale de la saison, devant les Américaines Shamier (53″38) et le surprenant heptathlète Hall (54 »42). La bleue Ayo Folorunso est septième pour ses débuts en 2023 en 55 »34. Le record du meeting tombe aussi dans le 3000 m steeple féminin avec l’extraordinaire Éthiopienne Almayew qui signe aussi le meilleur temps de 2023 : 9’00 »71. Le détenteur du record du monde kenyan Chepkoech a été détrôné de 10 ». Sur le 5000m messieurs ni Cheptegei ni Barega : l’Espagnol Katir est le plus rapide, triomphe en 12’52 »09, personne comme lui cette année. Tamberi n’est pas encore là et l’alto masculin revient à m. Sautez JuVaughn Harrison avec 2,32. La Polonaise Kaczmarek remporte le 400m en 50 »41, la bleue Alice Mangione est huitième (52 »61). L’American Moon, cependant, a conquis l’enchère avec 4,71, avec la bleue Roberta Bruni (4,61) quatrième et Elisa Molinarolo (4,41) huitième. Enfin, le disque féminin a opposé la championne olympique Allman (USA) à la championne du monde Feng Bin (Chine) : l’Américaine a pris le meilleur de 5 centimètres avec 65,96, contre 65,91 à la Chinoise. Septième le bleu Osakue (61,55, en plus d’un 58,83 et de trois nuls).



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