Une ordination comme un mariage : ‘Le plus beau jour de sa vie’


Lorsque Norbert Swagemakers a été ordonné prêtre, il y avait des dizaines d’étudiants au Sint-Janscentrum de Den Bosch. Près de trente ans plus tard, et il est aujourd’hui recteur de cet institut, seuls quelques-uns suivent ce cursus. « Nous sommes encore de cette époque, mais nous devons continuer à chercher des opportunités pour nous profiler. »

Le diocèse de Den Bosch est synonyme de vacances. Nick Kersten sera ordonné prêtre dans la cathédrale Saint-Jean de Den Bosch samedi. Norbert Swagemakers fait une comparaison : « Pour d’autres, ce serait le jour de leur mariage. Le plus beau jour de votre vie. Vous pourriez en faire l’expérience de cette façon, mais j’espère aussi que de nombreux autres jours d’expériences agréables suivront pour Nick.

Norbert Swagemakers, né à Goirle en 1966, parle d’expérience. Il a été ordonné prêtre en 1994 et a été actif dans diverses paroisses du Brabant et de la Gueldre. Début 2021, Mgr Gerard de Korte lui demande de devenir recteur du Sint-Janscentrum. Dans ce bâtiment, des personnes peuvent être formées en tant que prêtres ou autres fonctionnaires qui peuvent l’assister (diacre ou catéchiste).

« Il devrait y avoir plus de vie dans notre maison. »

Les maçons y ont également été formés. « Mais c’était à une époque complètement différente. Nous sommes ensuite restés au séminaire avec beaucoup d’autres étudiants. Le grand avantage était que vous pouviez vous ressaisir et apprendre les uns des autres. Pendant les cours, mais aussi le soir au dîner. Maintenant, il y a beaucoup moins de monde dans le centre. Je ne veux pas dire que c’est ennuyeux, mais il pourrait y avoir plus de vie dans notre maison, comme j’appelle la formation. Aussi dans l’intérêt des étudiants.

Le diocèse cherche des moyens de rendre le milieu d’étude plus vivant. « Je pense le combiner avec d’autres cours ou repenser le bâtiment. Nous ne parlons que de ces plans », explique l’ancien curé, entre autres, de la paroisse Damiaan à Helmond, qui n’est pas pressé. Ses trois prédécesseurs, dont Mgr Toon Hurkmans, ont tous été recteurs pendant dix ans. Swagemakers souhaite également le conserver pendant au moins une décennie.

« Les prêtres étrangers peuvent nous enrichir et nous apprendre à relativiser. »

Pendant ce temps, la sécularisation continue, jusqu’à présent moins de gens vont à l’église qu’il y a des années et il y a toujours une pénurie chronique de prêtres. Pour la cinquième année consécutive, il n’y a qu’une seule ordination sacerdotale dans le diocèse. Dans le passé, il y avait des années où cinq étaient ordonnés.

C’est pourquoi, depuis quelque temps, des prêtres d’Afrique et d’Asie sont sollicités. Swagemakers : « Je n’appelle pas cela un mal nécessaire, je pense que c’est une évaluation trop négative. J’y vois aussi quelque chose de très positif : l’église est une église mondiale. Les prêtres indiens, par exemple, enrichissent nos vies et nous apprennent à relativiser. Près d’une trentaine de prêtres étrangers travaillent dans le diocèse.

Heureusement pour le diocèse de Den Bosch, il y a encore des hommes comme Nick Kersten, né à Ude, qui se sentent appelés à le faire. Swagemakers a confiance en elle et aimerait lui donner un peu de sagesse de vie. « Samedi, il sera levé brièvement à Sint Jan, mais j’espère qu’il gardera les deux pieds sur terre. Avant tout, j’espère qu’il tient les mains de Dieu et les mains de ceux qui l’entourent.

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