Voici les chiffres du gouvernement sur les importations de gaz en provenance de Russie : au cours des 8 dernières années + 20 %


Dans le projet de Def, le document économique et financier qui a obtenu le feu vert du gouvernement, l’exécutif « met la plume sur papier » que les sanctions en réponse à la crise de 2014 en Crimée ont surtout touché l’importation de pétrole brut (-3,7 milliards d’euros) et les produits pétroliers raffinés (-2,2 milliards). En revanche, le cas du gaz naturel est différent, dans lequel l’Italie a augmenté son approvisionnement depuis la Russie (+1,5 milliard d’euros entre 2013 et 2021, soit une augmentation de 19,7%), en présence d’une augmentation similaire de la dépendance relative ( de 37,1 % à 46,6 %).

En 2021, les importations ont augmenté de plus de 3 milliards par rapport à 2019

Un résultat – cependant, souligne le document – exclusivement attribuable à 2021 où les importations de gaz naturel en provenance de Russie ont augmenté de plus de 3 milliards d’euros par rapport à 2019 (5,3 par rapport à 2020, comme on le sait caractérisé par un fort ralentissement du commerce international pour via le Covid crise pandémique), presque entièrement à associer au dernier trimestre (+ 2,9 milliards d’euros). En ce qui concerne la période 2013-2019, en revanche, les importations de gaz russe ont chuté de -2,3 %, étant donné une valeur absolue légèrement inférieure à 6 milliards d’euros pour les deux années.

L’Algérie est le seul pays à afficher des valeurs comparables avec celles de la Russie

Dans la Def, le gouvernement indique les principaux concurrents de la Russie sur le marché italien. Il a rappelé que, selon les données de l’Istat, l’Algérie est le seul pays à afficher des valeurs comparables à celles de la Russie (4,5 milliards d’euros, soit 22,8 % des importations du secteur italien) ; viennent ensuite l’Azerbaïdjan, le Qatar (1,8 milliard d’euros chacun) et la Libye (environ 600 millions d’euros). Tous les marchés potentiels à puiser pour diversifier les approvisionnements.

Près de 10 milliards de déficit commercial l’an dernier

Plus généralement, le Document économique et financier explique que la phase entre 2013 et 2021 est caractérisée par l’intervention militaire russe en Crimée, à laquelle l’Union européenne a répondu par un paquet de sanctions croissant au fil du temps qui a affecté les niveaux d’échange. L’importation italienne de biens russes s’est effondrée en l’espace de trois ans (de 20,2 à 10,6 milliards d’euros en 2016), diminuant également en termes d’incidence sur les importations nationales totales (de 5,6 % à 2,9 %, pour ensuite orbiter sur les valeurs un peu plus de 3% les années suivantes). Le marché russe est également apparu de moins en moins central pour les entreprises italiennes, avec une part d’absorption presque divisée par deux en huit ans, passant de 2,8 % en 2013 à 1,5 % en 2021. Il convient de noter que, précisément en 2021, les 17,6 milliards d’importations de Russie ont généré près de 10 milliards de déficit commercial, en vertu d’un montant d’exportations italiennes égal à seulement 7,7 milliards d’euros.



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