Nous recommençons à partir des premières versions. Ce sera le premier tableau sur les retraites à rouvrir après la suspension de février. La première ministre Giorgia Meloni a officiellement réactivé le site de la réforme de la sécurité sociale lors de la réunion avec les partenaires sociaux le 30 mai au Palazzo Chigi sur les réformes. Même s’il faudra du temps pour arriver à de véritables interventions structurelles. « Nous travaillerons au renforcement du système de sécurité sociale, notamment en ce qui concerne les futures retraites », a déclaré le Premier ministre. Qui a ajouté : « Nous devons garantir la stabilité du système et éviter l’émergence d’une bombe sociale dans les décennies à venir ». Attention aux nouvelles générations, donc, mais aussi aux comptes et aux équilibres complexes du cadre des retraites où se cache une charge qui croît à un rythme de plus de 7% par an et, malgré le coup de frein appliqué avec Quota 102 (et désormais avec Quota 103) après l’énorme écart ouvert avec le Quota 100, le seuil de préretraite est abaissé. Lequel, comme le rappelle la Cour des comptes, fin 2022 était placé à 61,4 ans alors que l’année précédente il était de 61,6 ans.
Tables Techniques et Observatoire
En juin, redémarreront les tables rondes techniques gouvernement-syndicat sur les retraites qui avaient été gelées après le dernier contentieux sur la sécurité sociale en février 2023. Le gouvernement s’appuiera également sur les indications de l’Observatoire sur l’évolution des dépenses de sécurité sociale qui s’était fixé par la ministre du Travail Marina Calderone. Dans les prochains jours, le MEF, le Covip et l’Istat devraient choisir les membres relevant de leur compétence, qui s’ajouteront à ceux du ministère du Travail, et à ce moment-là la nouvelle structure pourra devenir opérationnelle.
Premier tour sur les avances avec la cartographie des dépenses de sécurité sociale
Selon le Premier ministre, l’Observatoire des dépenses de sécurité sociale « sera utile pour cartographier l’ensemble des dépenses et aussi pour évaluer les effets de certaines dispositions en matière de licenciements d’entreprises et de rotation des générations ». Dans cette optique, Meloni a annoncé que le premier tableau à démarrer sera celui sur les avances sur les pensions.
Le nœud de dimension 103
La ruée des dépenses de retraite et les espaces certainement pas grands des finances publiques pour construire la prochaine manœuvre semblent empêcher le lancement d’une nouvelle réforme des retraites dès 2024. Et ils semblent également éloigner l’objectif du Quota 41 qui, comme on le sait, se penche sur une partie de la majorité, à commencer par la Ligue. Avec la loi de finances, l’exécutif devra encore faire face au noeud Quota 103 (le canal de sortie anticipée avec au moins 62 ans d’âge et 41 de cotisations) qui prendra fin le 31 décembre de cette année. Deux options sont sur la table : prolonger le quota 103 d’au moins 12 mois supplémentaires, peut-être dans une version légèrement révisée, ou recourir à une nouvelle mesure passerelle à identifier précisément sur la base des travaux de la table sur les avances sur pension et les suggestions qui viendront de l’Observatoire.
Le seuil d’âge moyen des sorties anticipées tombe à 61,4 ans
Le gouvernement devra également composer avec le seuil personnel de sorties anticipées qui, malgré le ralentissement imposé par les exigences introduites avec le Quota 102 (et maintenant avec le Quota 103) après le vide ouvert entre 2019 et 2021 par le Quota 100, à la fin de En 2022, il est tombé en moyenne à 61,4 ans alors qu’en 2021, il était de 61,6 ans. La situation est photographiée par la Cour des comptes dans le rapport sur la coordination des finances publiques, dans lequel il est également noté que pour les seuls salariés du privé, l’âge moyen au début des indemnités d’ancienneté ou en tout cas anticipé en 2022 était de 61,2 ans. contre 61,4 ans en 2021.