Bonaire, Sint Eustatius et Saba sont encore insuffisamment préparés aux catastrophes. C’est inquiétant, car le risque d’une situation d’urgence telle qu’un ouragan destructeur est élevé sur les îles des Caraïbes.
En 2017, les ouragans Irma, Jose et Maria ont traversé les Pays-Bas caribéens. En conséquence, l’Inspection de la justice et de la sécurité a enquêté sur le fonctionnement du système d’intervention en cas de catastrophe avant, pendant et après les ouragans.
Conclusion : le système a tenu le coup, mais il pourrait être beaucoup mieux. C’est pourquoi l’inspection a relevé des points d’amélioration. Ces recommandations sont loin d’être toutes adoptées, conclut l’instance gouvernementale Mardi dans un reportage.
Bonaire, Saint-Eustache et Saba ont élaboré des plans de crise et mènent des exercices individuels, mais pas avec les îles environnantes. Alors que l’Inspection recommandait en fait d’échanger des informations.
Les îles n’ont pas non plus suffisamment de ressources pour se préparer à une urgence. Ces ressources (financières) sont nécessaires, entre autres, pour mettre en place et entretenir des lieux d’accueil.
Des agents supplémentaires peuvent également être embauchés pour se concentrer uniquement sur la gestion de crise tout au long de l’année. De plus, des personnes doivent encore être organisées pour aider en cas d’urgence.
Des lignes d’approvisionnement mieux organisées
Les choses vont bien aussi. Par exemple, les lignes d’approvisionnement en marchandises, en eau et en médicaments sont mieux organisées. Sint Eustatius a démarré un nouvel aéroport et un transport maritime alternatif, le rendant moins dépendant de l’aéroport de Sint Maarten à proximité.