La nageuse Brigitte Becue tire aussi la sonnette d’alarme : “École de natation sous pression”
A peu près tous ceux qui comptent dans le secteur ont signé une lettre ouverte – Sauvez la natation – à l’initiative du Netwerk Lokaal Sportbeleid, une organisation qui accompagne entre autres les communes dans leur politique sportive. Ils y dénoncent le problème de la pénurie de sauveteurs et la baisse du nombre de piscines en Flandre. Des organismes tels que Catholic Education Flanders et des groupes de recherche de la KU Leuven et de la VUB ont également signé la lettre.
C’est surtout la natation scolaire qui inquiète les experts : il devient de plus en plus difficile pour les enfants d’apprendre à nager. La natation scolaire est sous pression en raison de la hausse des coûts et les listes d’attente dans les clubs de natation sont également longues. Le monde de la natation réclame un plan directeur pour inverser la tendance. C’est une crise trop importante pour être laissée au seul niveau local.
Nouvelles piscines
Quelques nouvelles piscines ont vu le jour dans notre province ces dernières années, mais ça devrait être encore mieux. Cette lettre ouverte du Parlement flamand semble également soutenue : “Les communes ne sont pas financées aujourd’hui pour maintenir leur piscine ouverte”, déclare le député flamand Brecht Warnez de Wingene. “C’est un mauvais choix de la part de la Flandre. De plus en plus de piscines ferment leurs portes. Savoir nager est une nécessité, un droit fondamental, et mérite donc un financement flamand.
“Nous avons besoin d’un financement de base et d’un fonds flamand pour construire, mais aussi entretenir et rendre les piscines économes en énergie. Chaque Flamand doit pouvoir (apprendre à) nager dans son quartier.”