Nonelle troisième et dernière tranche de vce n’est pas un jeu d’enfanttous les nœuds rentrent chez eux pour se percher. La série – diffusée ce soir à 21h30 sur Raï 1 – met en lumière les fissures que chacun des protagonistes doit colmater. Lele collabore avec Saguatti, mais sa position concernant la mort de Mirco est toujours en suspens. La relation entre Anna et Marco devient de plus en plus difficile. Serena fait face une fois pour toutes à la relation avec leurs parents. C’est une confrontation, pas seulement pour eux, mais aussi pour les autres camarades de classe impliqués.
Vivre n’est pas un jeu d’enfantl’intrigue du dernier épisode
Le cinquième épisode s’ouvre sur Anna (Nicole Grimaudo) en train de dîner avec Magnani (Stefano Pesce). L’entrepreneur lui dit ouvertement qu’il ne retirera la plainte contre Marco (Stefano Fresi) que s’ils passent la nuit ensemble. Anna prétend qu’elle a tout enregistré et donc sauve son mari des conséquences d’un procès. Malgré la victoire, la tension entre les époux est de plus en plus forte et Marco déménage dans la maison à la montagne à Montacuto.
Marco devient également agressif avec Lele (Riccardo De Rinaldis), qui ne cache pas son mépris pour son père. En plus des problèmes familiaux, le garçon doit résoudre ceux de la mort de Mirco (Tommaso Donadoni). Il continue de parler à Saguatti (Claudio Bisio), qui enquête sur les trafiquants de drogue et, à la fin, arrête Emanuele Bartoletti connu comme le kamikaze. Cependant, le problème est loin d’être résolu.
La contre-offensive commence. Les trafiquants de drogue savent que c’est Lele qui a mentionné le nom et par dépit, ils volent la voiture de Marco. Anna en a marre de l’attitude agressive de son mari et, bien qu’elle soit amoureuse de lui, envisage sérieusement l’idée de se séparer. Lele a également un comportement fluctuant et doit répondre aux questions de Serena (Matilde Benedusi).
Lele avoue la vérité à ses parents
Conscient qu’en continuant à mentir il risque de la perdre, tout avouer aux parents. Dans ce cas également, Anna et Marco s’affrontent sur la décision à prendre et, à la fin, père et fils se présentent chez Saguatti. Lele avoue qu’elle a donné les pâtes à Mirco. Malgré la tragédie du moment, Anna et Marco trouvent une entente.
Et tandis que Lele – certain qu’il finira en prison – se demande s’il pourra obtenir son diplôme, Saguatti vient en aide. Dites-leur comment les choses se sont passées: la pilule que Lele a donnée à Mirco n’est pas la dose mortelle qui l’a tué. Et pour cette raison, il a prétendu qu’il n’avait jamais rien trouvé dans le sac à dos du garçon. Il y a un mais : la découverte de la tablette l’a incité à vouloir déjouer le réseau de drogue du quartier et c’est pourquoi il a demandé des informations à Lele.
Que se passe-t-il dans le deuxième épisode
Le dernier épisode est celui du bras de fer pour tous les protagonistes. Pigi (Pietro De Nova) a plusieurs problèmes à régler. Après avoir raconté à sa mère la double vie de son père, elle assiste à leur séparation. Patti (Alessia Cosmo) est toujours aux prises avec Spinoza (Luca Geminiani): est-il juste un ami ou est-elle secrètement amoureuse de lui ?
Après s’être ouvert à ses parents, enfin Lele avoue aussi tout à Serena. Malheureusement leur amour est entravé, une fois de plus, par un hoquet. Sonia (Lucia Mascino) est en campagne électorale et sur le papier la fille est une adolescente droguée et fiancée à un trafiquant de drogue. Tout sauf une bonne carte de visite. Il y a deux options : soit retirer sa candidature à la mairie, soit Serena quitte Lele.
Serena trouve un dialogue avec son père
Claudio (Fausto Sciarappa), le père de Serena, intervient et tente de convaincre Sonia de la bonté du garçon. Ce geste lui fait regagner la confiance de sa fille. Sonia décide de renoncer à la candidature, mais juste au moment où il est en conférence de presse, Serena fait irruption. Il admet publiquement consommer de la drogue et sauve la campagne de sa mère.
Le jour du procès arrive, mais Lele parle trop et a des ennuis sans le savoir. Aussi, il ressort la raison pour laquelle Saguatti a tant dépensé pour sauver Lele de la culpabilité d’avoir tué Mirco : une blessure du passé qui n’a jamais cicatrisé. Lele, cependant, n’est pas encore hors de danger : Caminito (Francesco Mastrorilli) sait que c’est lui qui a parlé et veut sa mort. Saisi par l’élan, Marco lui ordonne de laisser son fils tranquille.
Vivre n’est pas un jeu d’enfantfinale et révision
Petit à petit, tout s’installe. Parents et enfants trouvent un point de rencontre et la mort de Mirco est une leçon pour tout le monde. Les adultes comprennent qu’ils doivent écouter les adolescents, les adolescents comprennent que les parents ne sont pas des héros et peuvent se tromper. ET c’est la vérité qui triomphe. « Vous pensez que dire la vérité vous détruira. Au lieu de cela, si vous trouvez le courage de le faire, vous gagnez»dit Lélé.
Produit par Picomedia, la même société qui produit Sortie mer, Vivre n’est pas un jeu d’enfant est une série qui aborde une question difficile de manière positive. Bien qu’elle parte de la mort d’un garçon, il n’y a pas le caractère tragique de la prison de Nisida, la Camorra et l’espoir difficile à transmettre, ou plutôt les éléments qui caractérisent la série Rai 2.
Ici c’est tout le contraire. La mort de Mirco est un expédient pour parler des méfaits de la drogue et, en même temps, d’étendre la réflexion aux drames moins graves, mais non moins importants, typiques de l’adolescence et relation parent-enfant. ET, peut-être même de manière simpliste, l’histoire devient légère. Les risques de conséquences qui nous attendent au début de la série s’estompent au fur et à mesure de votre progression dans les épisodes. Et au final, tout s’arrange. Un conte contemporain dont le but, plutôt que la guérison, est la prévention. Service Public, même si peut-être dans une tonalité un peu trop édulcorée.
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