Benzema seigneur de la Ligue des champions : encore un triplé comme un phénomène et le Real submerge Chelsea

Le Français se répète après le brelan au PSG : le but de Havertz ne sert à rien, Ancelotti a déjà un pied en demi-finale

Le canard de Gigio Donnarumma en Real-Psg risque d’avoir changé le cours de la Ligue des champions 2021/22. Le Real, qui frôlait l’élimination en 8e de finale, n’a plus arrêté depuis. Le 3-1 avec lequel l’équipe d’Ancelotti perce Stamford Bridge projette efficacement les blancos parmi les quatre magnifiques. Et ce but du 1-1 provisoire a ouvert un nouveau chapitre dans la carrière extraordinaire et presque unique de Karim Benzema. Qui après avoir renvoyé le Français chez lui, réussit également un triplé dans le fief de Chelsea. Les premiers buts sont deux coups de tête extraordinaires, déclenchés par la classe de Vinicius et le pinceau que Modric utilise à la place de son pied droit, le troisième est un gentil hommage de Mendy (ça ne vous rappelle rien ?).

LE MATCH

Tout de suite l’équipe d’Ancelotti semble plus réactive, plus prête. Comme si, malgré la Ligue des champions remportée par les Bleus l’an dernier, il connaissait mieux le score de ces matches. L’ouvreur de boîte d’Ancelotti est Vinicius : le Brésilien a le terrain sur l’aile gauche et personne n’a le rythme pour le garder. D’abord « Vini » appuie à droite sur la barre transversale pour battre Mendy, puis le met avec sa gauche en remorque pour la tête de Benzema. Belle action, beau but. La qualité de Madrid est embarrassante. Un Benzema en état de grâce croise le centre de Modric en avant-centre phénoménal, avec Christensen et Thiago Silva qui ne peuvent que le regarder. Havertz a profité du beau centre de Jorginho pour tenter de le rouvrir en fin de première mi-temps, anticipant Carvajal.

MENDY, MAIS DONNER…

Ce pourrait être l’épisode qui transforme l’inertie du match sur le plan émotionnel, net de la supériorité du Real. Mais c’est le gardien des Bleus, si important lors de la dernière Ligue des champions, qui enchaîne les gros : un ballon pour Ruediger, qui met son pied à terre dans le contraste avec Benzema, et le triplé du phénomène est servi. Tuchel tente avec Lukaku, mais le Belge ne se voit que lorsqu’il dévore le 2-3 qui aurait au moins donné un sens au match retour.



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