Aucune preuve de « mensonges » dans l’affaire des avantages des hauts fonctionnaires: ils ne sont pas poursuivis

Le ministère public n’engagera pas de poursuites après des rapports de parjure lors des audiences sur les prestations. Trois personnes auraient menti en disant qu’elles ne savaient rien d’un mémo explosif. Mais selon le ministère public, ils « n’ont pas délibérément fait une déclaration erronée à ce sujet ».

Dans cette note de service de 2017, Sandra Palmen, à l’époque avocate senior au fisc, a averti que la chasse aux fraudeurs des allocations était devenue folle et que les parents accusés méritaient d’être indemnisés. Mais le document a disparu, après quoi l’affaire des prestations s’est poursuivie pendant des années. En 2019, le soi-disant mémo Palms a refait surface.

Deux des trois personnes n’ont été entendues qu’en tant que témoins. Le troisième, l’ancien directeur général de l’administration fiscale et douanière, était méfiant. Le haut responsable a déclaré lors des interrogatoires qu’il n’avait entendu parler du mémo que par les médias et ne l’avait vu d’aucune autre manière. Le document a été discuté lors de consultations et référencé dans des courriels.

Mais, dit le ministère public : le fonctionnaire n’a jamais reçu le mémo lui-même, ni n’y a fait référence avec le titre « Paumes ». Dès lors, selon le ministère public, il n’est pas question de parjure, « compte tenu de ce complément d’explication, de la distance qu’il avait par rapport au contenu, du nombre important de consultations et de courriels dans la période pertinente et du fait que, selon plusieurs témoins de la période pertinente, le mémo n’avait pas le sens qu’il a acquis plus tard ».



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