Borger-Odoorn se retrouve avec 3 millions d’euros, mais ne s’estime pas riche

La commune de Borger-Odoorn a économisé 3,2 millions d’euros l’an dernier. Cela ressort clairement des comptes annuels de 2022. Le Conseil a assumé plus de 962 000 euros, mais il s’avère que c’est plus de 2,2 millions d’euros de plus.

L’exécutif communal propose au conseil municipal de mettre ce montant dans les réserves générales, afin qu’il contienne au total 7,4 millions d’euros.

Le fait que Borger-Odoorn se retrouve avec 2,2 millions d’euros supplémentaires est en partie dû à diverses manne, dont plus de revenus de l’impôt foncier (OZB) en raison de l’arrivée de nouveaux parcs solaires et maisons de vacances. Il y a également eu plus de touristes dans la commune, ce qui a entraîné une augmentation des revenus de la taxe de séjour. Borger-Odoorn a également payé moins d’intérêts que prévu et a reçu plus de revenus des frais de construction que prévu.

Cependant, la municipalité ne s’estime certainement pas riche. Borger-Odoorn subira également de nombreux coûts imprévus en raison, entre autres, de l’inflation et des augmentations de prix sur tous les fronts. « C’est un montant d’environ 1,3 million d’euros », explique l’échevin Henk Zwiep des finances. « Nous souffrons d’une inflation fantôme à la mairie. Tout devient plus cher. »

Par exemple, il existe une nouvelle convention collective de travail pour les fonctionnaires, qui coûtera 920 000 euros à la municipalité. Le transport des étudiants, par exemple, a également été plus cher jusqu’à présent en raison des réfugiés ukrainiens. La fondation des équipes sociales est aux prises avec des coûts énergétiques et de personnel plus élevés. Un supplément de 90 000 euros doit y aller.

Les projets communs avec toutes les municipalités de Drenthe semblent également plus coûteux. Plus d’argent doit aller au Service régional de mise en œuvre de Drenthe (RUD), au GGD et à l’Emco. Au total, cela s’élève à 287 000 euros. La municipalité semble désormais disposer de 171 923 euros à la fin de cette année.

C’est pourquoi la municipalité est «conservatrice» vers 2024, explique Zwiep. Il constate également cette attitude dans d’autres municipalités, en raison de l’incertitude actuelle. « Nous vivons à une époque financièrement incertaine. Cela rend difficile la planification de l’avenir. » La semaine prochaine, il deviendra plus clair dans quelle mesure les municipalités seront indemnisées pour les coûts supplémentaires dus à l’inflation.

Néanmoins, le collège prévoit faire un certain nombre d’investissements l’année prochaine. Cela s’est manifesté lors de la présentation du mémorandum-cadre 2024, qui comprend une avance sur le budget de l’année prochaine. Le conseil propose de mettre à disposition de l’argent pour la ligne de Basse-Saxe, le déploiement de formateurs, d’enquêteurs spéciaux (boa), la médiation de quartier et une augmentation de la valorisation des bénévoles.

Des investissements sont également réalisés dans la rénovation et la construction de nouvelles écoles. 28 millions d’euros y sont consacrés au cours des 15 prochaines années.

« Nous sommes à la veille d’investir dans de nouvelles constructions d’écoles à Buinerveen et Valthermond », explique l’échevin Bernard Jansen. « Nous voulons également lancer une enquête sur les nouvelles constructions à Exloërmond 2. Cela prendra un peu plus de temps avec l’éventuelle arrivée d’un MFA (Logement Multi Fonctionnel, ndlr). » Jusqu’en 2026, il faut du temps pour « mettre cela sur la bonne voie ».

Et Borger-Odoorn veut investir massivement dans le sport, explique l’échevin Ankie van Tongeren. « Le complexe sportif de Borger est en cours de rénovation. Nous sommes en train de privatiser les quatre complexes de football de Borger, Odoorn, Valthermond et Nieuw-Buinen. » Par exemple, Borger-Odoorn doit annuler un million d’euros pour le transfert du complexe de football à Nieuw-Buinen. « Mais nous avons alors moins de coûts d’investissement, ce qui nous donne une marge de manœuvre financière pour les années suivantes. »

2026 et 2027 en particulier seront des années passionnantes. En territoire communal, 2026 est aussi appelée l’année du ravin. Ensuite, comme il semble maintenant, il y aura considérablement moins de revenus du gouvernement. « Je le regarde avec des sentiments mitigés », déclare Zwiep. « Le cabinet doit également réduire considérablement. Il y a encore une discussion sur la structure du fonds municipal. C’est incertain, aussi pour nous.

Le conseil municipal de Borger-Odoorn se réunira le 22 juin pour discuter des comptes annuels et du mémorandum-cadre.



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