Choc de la Juve après -10 : ils perdent 4-1 à Empoli, le fracas est sensationnel !

Malgré le penalty officialisé quelques minutes après le coup d’envoi, les bianconeri ont pris un bon départ, mais se sont ensuite effondrés : Caputo a marqué deux fois, Luperto et Piccoli. Le réseau de l’Église est inutile. Maintenant, la Dame est septième au classement et Milan arrive à Turin dimanche

La tête plombée par l’élimination de jeudi en demi-finale de Ligue Europa et par le penalty de 10 points annoncé ce soir, à une poignée de minutes du coup d’envoi, la Juventus s’incline face à Castellani (4-1) et en deux heures se déplace de la deuxième à la septième place du classement. Un coup terrible pour Allegri et tout le peuple de la Juventus qui devra battre Milan dimanche pour nourrir sa chance restante à l’Euro. Possible? Le seul moyen est d’offrir un service différent de celui de la Toscane où la Dame est fragile, craintive et peu concluante. Face à un Empoli rassasié grâce à un salut précoce, il était raisonnable de s’attendre à une Juve en colère en raison du double « coup » porté par Séville et la Cour fédérale d’appel. Au contraire, en l’espace de trois minutes, Alex Sandro et ses compagnons fondent sous les coups de Caputo et Luperto. réactions ? Zéro ou presque. Pire que ça…

Double Empoli

Zanetti, de retour de 7 points lors des 3 derniers matchs, n’a pas Baldanzi, en Coupe du monde des moins de 20 ans, et Caputo s’aligne en attaque avec Akpa Akpro, Fazzini (sous pression sur Locatelli) et Cambiaghi derrière lui. Allegri, sans les suspendus Danilo et Cuadrado et les blessés Fagioli, De Sciglio et Pogba, répond avec le double avant-centre (Vlahovic et Milik) plus Barbieri, dans sa deuxième saison en tant que titulaire, dans le couloir droit. Le départ des Bianconeri est encourageant et le plan tactique semble juste : servir le plus de ballons possible à ses attaquants pour faire pression sur l’arrière-garde d’Empoli. Barbieri est impatient et court, mais la plus belle opportunité pour la Dame vient d’un centre de Gatti : le Serbe et le Polonais n’ont pas la bonne conviction pour battre Vicario qui, quelques minutes plus tard, sauve également de la diagonale de Kostic. L’avantage des invités semble être dans l’air et au lieu de cela, après un but refusé à juste titre par Gatti en raison d’une faute de Bremer sur Vicario (précédemment la barre transversale frappée par Milik; dix-septième bois en Serie A), c’est Empoli qui a marqué deux fois en l’espace de trois minutes. C’est d’abord Caputo qui transforme un penalty accordé pour une faute de Milik sur Cambiaghi (18e), puis c’est Luperto qui remet le ballon après un dégagement de Szczesny suite à une touche rapprochée d’Akpa Akpro (21e). La Juventus est à terre. Rabiot tente de jouer la charge avec un pied gauche de l’extérieur qui manque presque le miroir, mais les sensations ne sont pas réconfortantes. Au milieu Locatelli et Miretti arrivent toujours en retard, Bremer « danse » derrière, Barbieri est toujours rattrapé au milieu par Parisi et Cambiaghi, tandis que Vlahovic est stoppé à la reprise par une belle sortie de Vicario.

Modifications maximales

En début de deuxième mi-temps, Allegri tente de faire bouger les choses avec Chiesa et Paredes à la place de Barbieri et Miretti. La Juventus devient une super traction offensive (3-3-4 en phase de possession) car Chiesa reste très grand et Kostic ne l’est pas moins : l’ancien alto se présente avec un superbe centre et au fur et à mesure que l’action se développe, Vlahovic frappe très mal. La Dame déséquilibrée prête son flanc à Empoli et un turnover d’Alex Sandro sur Akpa Akpro suffit à boucler le match : centre pour Caputo, touche en-dessous par l’avant-centre et renfort pour le 3-0. Le match est pratiquement terminé et les Toscans passent à côté du poker avec Ebuehi puis avec Fazzini. Allegri joue à fond avec Kean pour Milik, Di Maria pour Locatelli et Rugani au lieu d’un Alex Sandro déroutant : maintenant il n’y a plus rien à défendre et en fait la Juve est encore plus déséquilibrée à la recherche d’une étincelle. Kostic démarque Rabiot à la limite, mais le Français termine haut depuis une excellente position. Zanetti, qui ne veut pas faire baisser le niveau de tension de son équipe, insère Haas, Henderson et Pjaca, sans toutefois pouvoir éviter le 3-1 de Chiesa, qui trouve le but en championnat plus de 500 jours après la dernière fois. . Il reste cinq minutes, mais les hommes d’Allegri, au lieu de tenter le dernier assaut, profitent également du 4-1 de Piccoli. Il est tard dans la nuit pour Madame.



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