Minh V. aurait longtemps surveillé son ex-petite amie Anneke avant de lui tirer dessus à Zwijndrecht au début de cette année. Selon le ministère public (OM), c’est l’un des indices d’un plan préconçu et donc d’une tentative de meurtre.
La mère de la victime était également présente lors de la fusillade du 21 janvier de cette année et a été mortellement blessée. Ceci est considéré comme un meurtre par la justice.
Le ministère public a déclaré qu’il était important de le mentionner, car le suspect dit avoir agi sur un coup de tête. La première audience d’introduction a eu lieu mercredi au tribunal de Rotterdam.
Selon V., il voulait parler à Anneke de la rupture de leur relation le jour de la fusillade. Ce n’était pas son intention que cela se termine ainsi et il a dit qu’il était désolé. Son avocat, Karsten Verkaart, a déclaré qu’il y avait également des indications à ce sujet.
Le procureur a déclaré qu’il y avait des indications que V. surveillait son ex depuis un certain temps. Son téléphone aurait filé plusieurs fois sur un mât à Dordrecht où Anneke séjournait avec sa mère. Le jour de la fusillade, V. a suivi son ex et sa mère à Zwijndrecht dans une voiture volée.
Le passant a également été menacé avec une arme à feu
Là, il a attendu les deux victimes sur le parking d’un centre commercial. Lorsqu’ils sont entrés dans le parking, une dispute s’est ensuivie dans laquelle des passants se sont mêlés. V. aurait tiré une fois en l’air et dit à une femme de sortir.
Mère Michel a ensuite été abattue et Anneke a été grièvement blessée. Au tribunal, il est devenu clair qu’Anneke est paralysée et se trouve dans un fauteuil roulant. Reste à savoir si elle pourra s’en remettre.
La police a également fait mener une enquête sur le téléphone de V. Il est devenu clair qu’il avait du mal à rompre sa relation avec Anneke. Des messages ont également été trouvés dans lesquels il menace la femme. Le jour de la fusillade, il a envoyé : « An, jusqu’à ce que la mort nous sépare », a indiqué l’OM.
Après la fusillade, V. a réussi à échapper à l’OM pendant cinq semaines. La justice dit qu’il y a trois personnes sur la photo qui pourraient avoir aidé le suspect. Il n’est pas encore clair s’ils seront poursuivis pour cela.