Lors de la Pride, « la communauté lgbtqia+ attire toute l’attention et les rues de Bruxelles se parent des couleurs de l’arc-en-ciel », indique l’organisation dans un communiqué. Pour cette 26e édition, l’organisation a choisi comme thème « Protect the Protest ». C’est un slogan avec lequel Amnesty International soutient le droit de manifester dans les régimes qui répriment les manifestations. Selon l’Observatoire des inégalités, l’homosexualité est interdite dans 69 pays. Onze d’entre eux sont passibles de la peine de mort pour relations homosexuelles.

Avec la Brussels Pride, la capitale ouvre la saison des European Pride. « 150 000 personnes défendront leurs droits et célébreront la diversité à Bruxelles. Cette année, plus que jamais, l’objectif est de garantir le respect des droits fondamentaux de la communauté LGBTQIA+. L’année dernière, Pride a pu avoir lieu à nouveau pour la première fois après un report de deux ans en raison de la couronne. Puis plus de 120 000 participants sont descendus dans la capitale.

Diverses actions ont déjà eu lieu ces dernières semaines, comme la Mini-Pride, des expositions dans les musées et les bâtiments illuminés aux couleurs du drapeau arc-en-ciel. Aujourd’hui encore, de nombreuses associations et institutions sont présentes. Ils viennent informer le public sur la lutte de la communauté lgbtqia+ au pays et à l’étranger. Traditionnellement, le Pride Village est installé sur le Mont des Arts à cet effet. Deux scènes ont également été aménagées dans le centre-ville pour les artistes LGBTQIA+. Au total, une centaine de partenaires, associations et artistes participeront à l’événement dans les rues de Bruxelles.

Cette édition est également consacrée au 20e anniversaire du mariage homosexuel dans notre pays. Avec sa légalisation le 1er juin 2003, la Belgique est devenue le deuxième pays au monde à légaliser le mariage homosexuel, après les Pays-Bas.

REGARDER. Première fois que des militaires participent à la Brussels Pride



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