Aujourd’hui, le Giro d’Italia arrive chez Coppi. La fille : « Le meilleur souvenir ? Lui et moi jouant avec les chiens »
A Tortona sur la ligne d’arrivée, en attendant le Giro, il y aura aussi Marina Coppi. Il avait douze ans lorsque son père Fausto a fermé ses ailes, comme l’a écrit Orio Vergani. Pour nous Coppi est histoire et légende, pour Marina c’est le père qui a dû partir trop tôt. « J’ai toujours l’impression de ne pas avoir assez de souvenirs, et peut-être qu’ils ne sont même pas tous à moi. Je les assemble en écoutant plutôt qu’en parlant : à chaque fois que je rencontre quelqu’un qui l’a connu, j’en ajoute un morceau. Et le vélo, c’est un sport qui s’oublie ».