Selon les calculs des mineurs de charbon, les conteneurs de transit sur le BAM et le chemin de fer transsibérien enlèvent la capacité de l’infrastructure, et à cause de cela, la Russie manque 600 $ de recettes d’exportation
Photo : Frank Rumpenhorst / DPA / TASS
Les compagnies charbonnières, dont les expéditions d’exportation ont perdu la priorité sur le terrain d’essai oriental, ont proposé de retirer tous les conteneurs de transit du BAM et du chemin de fer transsibérien, en les réorientant vers le Kazakhstan. À ce sujet informe “Kommersant” en référence au procès-verbal de la réunion de la Commission “Energie” relevant du Conseil d’Etat du 29 mars.
Selon le journal, la commission a recommandé au gouvernement, entre autres mesures de soutien à l’industrie charbonnière, “de résoudre les problèmes de minimisation jusqu’à l’exclusion complète du transport en transit de marchandises dans des conteneurs le long de l’infrastructure ferroviaire” de la BAM et de la Chemin de fer transsibérien “jusqu’à ce que l’effet de la pression des sanctions extérieures soit levé”.
Le protocole stipule que les règles de priorité pour le transport de marchandises introduites par les chemins de fer russes après la suspension des règles d’accès non discriminatoire (NAP), “de l’avis des plus grandes sociétés minières, introduisent la priorité du transport en transit de cargaison de conteneurs, établir la priorité pour le charbon à coke et l’anthracite dans les livraisons à l’exportation, déterminer le transport du principe résiduel du charbon thermique.
Les mineurs de charbon ont indiqué qu’un changement dans l’ordre établi pourrait entraîner “une rupture des contrats, un manquement aux obligations, la fermeture d’entreprises, une réduction des emplois dans les régions, une réduction des impôts et des recettes en devises”. Selon leurs calculs, les conteneurs de transit enlèvent à l’infrastructure la capacité équivalente à 60 millions de tonnes de charbon, et la Russie, recevant 30 dollars de chaque tonne de transit, manque 600 dollars de recettes d’exportation.