1/3 Le parc de vacances Boschvoort sera un refuge pour les jeunes demandeurs d’asile voyageant seuls (photo : Jos Verkuijlen)

Les premiers demandeurs d’asile peuvent arriver à tout moment au parc de vacances Boschvoort près de Sint-Oedenrode. Il s’agit de jeunes âgés de 15 à 18 ans qui sont venus aux Pays-Bas par leurs propres moyens. Voici à quoi ressemblera leur vie au parc.

Photo de profil de Jos Verkuijlen

Nous travaillons toujours dur au parc de chalets Boschvoort. Les employés de l’Agence centrale pour l’accueil des demandeurs d’asile (COA) vont et viennent avec les choses. Les fours à micro-ondes sont retirés et remplacés par des réfrigérateurs et des lits superposés. « Nous sommes presque prêts », déclare la chef de projet Caroline Rombouts de COA.

On ne sait toujours pas quand les premiers jeunes arriveront. Il y a encore quelques problèmes. Par exemple, un sett de blaireau a été trouvé derrière le parc. « Il faut attendre les rapports des écologistes avant de pouvoir accueillir tous les jeunes ici. » Un petit groupe peut déjà s’y rendre. »

« Les premiers jours, ils sont particulièrement fatigués. »

Pour ce groupe, cependant, les sentiers pédestres doivent d’abord être éclairés. En raison de la présence possible de chauves-souris dans la zone, un éclairage vert spécial adapté aux chauves-souris doit être utilisé. « Dès qu’il est là, on peut vraiment se mettre au travail », déclare Rombouts.

Un maximum de quatre jeunes vivra dans une maison. « Quand ils viennent ici de Ter Apel, ils sont surtout fatigués les premiers jours », explique Rombouts. « Ensuite, c’est surtout du repos et beaucoup de sommeil. Mais on assure tout de suite un rythme jour-nuit. Ils ont aussi besoin d’un peu de temps pour trouver leur place. »

Le supermarché est en fait trop loin.

Chaque gîte dispose de chambres, mais aussi d’un salon et d’une cuisine. « Les jeunes cuisineront bientôt pour eux-mêmes », explique Rombouts. « On va leur donner des cours de cuisine. Mais on va aussi leur apprendre à faire le ménage. Ils feront le plus possible le ménage eux-mêmes. »

Pendant la journée, les jeunes vont à l’école. « Nous cherchons encore où cela se passera », explique le chef de projet. « Si l’école est proche, ils vont à vélo. C’est pourquoi nous allons leur apprendre à faire du vélo. Si l’école est plus éloignée, nous organiserons le transport vers et depuis l’école. »

Des activités sportives et d’autres activités, telles que des jeux, sont proposées au parc. A dix heures du soir, tous les jeunes doivent être dans leur chaumière. « Le parc lui-même est idéal », déclare Rombouts. « Mais l’endroit n’est pas parfait. Des installations telles qu’un supermarché sont en fait trop éloignées. » Le supermarché le plus proche est à quatre kilomètres.

« Nous comprenons les préoccupations concernant les nuisances. »

En offrant aux jeunes demandeurs d’asile un lieu le plus accueillant possible et en les occupant, le COA estime limiter les nuisances pour le voisinage. « Nous comprenons vraiment ces préoccupations », déclare le chef de projet. « Nous essayons de gérer au mieux. Mais nous ne pouvons pas garantir que rien ne se passera. Ce sont encore des adolescents.

Le refuge pour environ 80 jeunes séjournera au parc du chalet pour un maximum d’un an. Après cela, il deviendra un refuge pour environ 120 demandeurs d’asile prometteurs. Les riverains ne pensent pas que ce soit une bonne idée de regrouper autant de jeunes demandeurs d’asile dans un parc de vacances.



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