Marteau fiscal BMF : ce que la nouvelle loi signifie pour les investisseurs – et qui elle frappe particulièrement durement


Le marteau de contrôle BMF expliqué à l’aide d’un exemple

Afin de clarifier le nouvel ensemble de règles, nous les expliquerons à l’aide de deux exemples :

Exemple 1 : Un petit spéculateur prospère

Il négocie régulièrement des certificats à effet de levier, des CFD et des options

Il a un certain nombre de trades perdants

Son bénéfice est de 100 000 euros, il fait une perte de 80 000 euros

100 000 € de gain – 80 000 € de perte = 20 000 € de différence

Selon l’ancienne réglementation, notre petit spéculateur prospère devrait désormais payer une taxe sur 20 000 euros, car c’est la différence entre le profit et la perte. En raison de la nouvelle réglementation, il doit cependant payer quatre fois et demie la taxe, soit 90 000 euros. La raison en est que seuls 10 000 euros sont déductibles. L’impôt sur les bénéfices des transactions réussies est automatiquement et immédiatement déduit. L’investisseur doit récupérer les remboursements sur les pertes auprès du bureau des impôts.

Exemple 2 : Un petit spéculateur moins prospère

Il négocie régulièrement des certificats à effet de levier, des CFD et des options

Il a un certain nombre de trades perdants

Son bénéfice est de 40 000 euros, il fait une perte de 50 000 euros

40 000 euros de gain – 50 000 euros de perte = -10 000 euros de différence

Selon l’ancienne réglementation, notre petit spéculateur moins prospère n’aurait pas à payer d’impôts. Cela change avec le marteau de contrôle BMF. En plus des pertes réelles de 10 000 euros, il doit désormais payer des impôts sur les 40 000 euros de bénéfice. La somme avec laquelle les pertes peuvent être compensées par les bénéfices est cependant limitée à 10 000 euros. En clair, cela signifie : Bien que le commerçant ait fait un gâchis, après déduction des pertes, il doit encore payer des impôts sur les 30 000 euros de bénéfices qu’il n’a plus.



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