NOS ramène la correspondante russe Iris de Graaf aux Pays-Bas pour des raisons de sécurité


La correspondante de NOS en Russie Iris de Graaf (32 ans) est ramenée aux Pays-Bas. C’est ce que les rédacteurs en chef de Nouvelles de l’ONS décidé. Dans un communiqué, la rédactrice en chef Giselle van Cann écrit que De Graaf est traitée de manière de plus en plus intimidante à cause de son travail. « Iris suivra pour le moment les développements en Russie depuis les Pays-Bas. »

De Graaf l’appelle « un jour sombre pour le journalisme et moi-même ». « Les rédacteurs en chef du NOS m’ont ramené de Moscou. J’ai enduré aussi longtemps que j’ai pu sous la censure militaire ; tout pour donner une voix aux Russes à partir de là. Mais ce n’était plus possible », a-t-elle déclaré via Twitter, avec une émoticône de cœur brisé.

Van Cann fait référence à quelques événements récents, « dont un long interrogatoire à l’aéroport de Moscou au sujet de la Cour pénale internationale de La Haye ». Cela a incité les rédacteurs en chef à reconsidérer sa sécurité. « La conclusion est que la situation est trop imprévisible pour qu’Iris – en tant que correspondante néerlandaise la plus visible à Moscou – puisse évaluer correctement les risques. »

Selon le rédacteur en chef, les conditions des journalistes en Russie se sont rapidement détériorées ces derniers temps. « De plus, Iris était de plus en plus harcelée par les services de sécurité lors de reportages télévisés. »

Geert Groot Koerkamp, ​​​​également correspondant de NOS en Russie, restera pour le moment dans le pays. Il n’éprouverait pas les mêmes problèmes que De Graaf. « Néanmoins, les rédacteurs en chef surveillent également de près sa situation », écrit Van Cann.

L’année dernière, De Graaf est également retourné aux Pays-Bas, en raison de conditions de travail « trop ​​précaires » en Russie. Elle l’avait fait savoir à l’époque dans un message sur Twitter.




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