De la rédaction de BZ
Dans un entrepôt du Brandebourg, une équipe d’ingénieurs tente de découvrir ce qui s’est réellement passé et doit faire un puzzle pour y parvenir.
“Vous commencez par les coins”, explique l’ingénieur Robert Kirchner.
Au petit matin du 16 décembre, l’Aquadôme de 16 mètres de haut a éclaté dans le hall de l’hôtel Radisson. Un million de litres d’eau se sont déversés dans la rue. Deux personnes ont été légèrement blessées, 1500 poissons sont morts.
Même si les experts ne connaissent pas encore la cause de l’accident, une décision a été prise : cette année l’hôtel n’ouvrira plus et il n’y aura pas de nouvel Aquadom. “C’était un pôle d’attraction pour les visiteurs”, explique Fabian Hellbusch, porte-parole du propriétaire de l’immeuble.
Mais construire une nouvelle piscine coûte trop cher. Une refonte du hall de l’hôtel est prévue.
Dans un entrepôt du Brandebourg, une équipe d’ingénieurs tente toujours de découvrir ce qui s’est réellement passé. Pour ce faire, ils ont assemblé les fragments tels qu’ils avaient été disposés à l’origine.
Mais comme les cylindres n’ont pas de coins, ils utilisent différentes caractéristiques et se déplacent d’un bord à l’autre dans ce puzzle géant. Selon la forme, les employés ont donné aux pièces des surnoms affectueux – tels que “la dent” ou “l’échangiste”.
Les experts peuvent-ils maintenant dire quelque chose sur la cause du cylindre de Gauss ? “Non, on fait du détective ici et on ne peut pas s’engager trop tôt”, assure Christian Bonten, ingénieur et plasturgiste.
Selon Bonten, les points faibles potentiels sont essentiellement les joints. À la fin, l’expert en acrylique rédigera le rapport sur la cause de l’accident – cela joue également un rôle dans la prise en charge des coûts par la compagnie d’assurance.