Bpost fait entièrement confiance à l’audit de la concession presse

Bpost a “pleine confiance” dans l’audit qui a été réalisé dans le cadre de l’appel d’offres pour la concession presse. La société l’a dit dimanche dans une réponse aux articles de journaux de samedi, dans lesquels il a été souligné que les liens familiaux et amicaux, entre autres, auraient entravé le déroulement objectif de cet audit. Bpost conteste cela et dit regretter les insinuations sur l’audit.

Il a été tenu compte “des relations familiales ou amicales entre les personnes impliquées, qui étaient connues dès le départ et qui ont toujours été communiquées de manière transparente, afin que le travail puisse se faire en toute objectivité”, semble-t-il.

Selon l’entreprise, une « méthodologie de bonnes pratiques a été mise en place en concertation avec l’équipe conformité ». Cette équipe de recherche était soutenue par des consultants externes, deux cabinets d’avocats et un consultant en criminalistique informatique, “pour valider l’approche, préparer les entretiens et déterminer plus avant l’avancement de l’examen de conformité”.

‘De Standaard’ et ‘De Tijd’ écrivent qu’il s’agit des cabinets d’avocats Jones Day et Eubelius, et ‘De Morgen’ fait également état de l’audit. Eubelius travaille sur la concession de journaux pour bpost depuis 2015. Jones Day, en revanche, a un lien de parenté : l’associé du cabinet qui a suivi le dossier est le beau-frère du directeur de la réglementation de bpost.

“Sérieux et objectif”

La méthode de travail choisie a permis “d’enquêter de manière approfondie et objective sur les faits qui se sont déroulés au sein de l’organisation”, affirme bpost. “Cette approche prévoyait également une répartition des études individuelles pour tenir compte des relations familiales ou amicales entre les personnes concernées.”

L’audit a finalement conduit à la fin de la collaboration avec le PDG Dirk Tirez et deux autres managers de haut rang à la fin de l’année dernière.

Selon ‘De Standaard’, l’audit n’avait pas pour but de vérifier qui savait quoi et/ou faisait des erreurs. “Le champ d’investigation est remarquablement limité, l’audit énumère des faits sans énoncer d’emblée le contexte qui peut disculper les parties sur le banc des accusés. Au moins une dizaine de personnes restent indemnes”, écrit le journal.

Bpost indique également que les irrégularités constatées lors de l’audit font également l’objet d’une enquête par d’autres organismes externes. L’entreprise coopère “en toute transparence à leurs investigations”, semble-t-il encore.



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