Méfiez-vous des types flottants, m’a dit l’expérience, même si je chéris les souvenirs du professeur Barabas. Peu de voyageurs dans le temps m’ont captivé depuis qu’il est entré dans ma vie, jusqu’à Natali Broods dans la première saison de Déjà vu impressionnant manipulé le passé.
entre-temps Déjà vule remake belge de la série canadienne Plan B, dans sa deuxième saison. Le concept n’a pas été bricolé – Reset est une agence de voyage dans le temps avec laquelle on peut remonter le temps – mais la profondeur, l’émotion et l’émerveillement sont cette fois moins présents.
Ce fut le coup de foudre entre Eva (Lauren Versnick) et Halim (Yassine Ouaich) mais dans les années qui suivirent le couple rencontra plus d’obstacles qu’un hurdler. Eva rêvait d’une carrière de violoncelliste, puis s’est ignorée pour que l’avocat à succès Halim puisse ouvrir la voie, ce qui à son tour a conduit à l’insatisfaction.
En plus de cette supercherie, de la jalousie, d’un coup de pistolet à clous près du cou et d’une dispute exagérée sur une couleur de peinture, j’ai soupçonné les créateurs de Déjà vu là plusieurs fois à partir d’un paquet d’idées À la maisonscénariste. Pour éviter le drame, Halim, de plus en plus obsédé par l’épisode, fait appel aux services de Reset. Un coup de seringue dans le cou et vous remontez le temps, mais est-ce suffisant pour vous empêcher de refaire les mêmes erreurs ?
Le thème de la première saison de Déjà vu – le personnage de Natali Broods a tenté d’empêcher le suicide de sa fille – était beaucoup plus lourd que ce drame d’amour, mais une direction claire est précisément ce qui manque à la deuxième saison. Ce n’est que vers le quatrième épisode que la série atteint vraiment sa vitesse de croisière, car les créateurs boitent de rebondissement en rebondissement jusque-là, il y a donc une chance que la majorité des téléspectateurs aient abandonné d’ici là.
Déjà vu détourne le regard en douceur malgré les moindres moments, et laisse la performance d’acteur de Lauren Versnick être une raison de persévérer jusqu’à la fin. Versnick apparaît comme un vrai talent qui sort bien trop tard de l’ombre et dont le CV figure désormais en tête de liste de tous les réalisateurs belges. Elle montre qu’elle est l’avenir dans une histoire qui se déroule en grande partie dans le passé. C’est grâce à Lauren Versnick qu’un scénario médiocre transcende la médiocrité.
Même si cette deuxième saison de Déjà vu sur un pétillement avec un épisode faible et globalement moins captivant que son prédécesseur, la série reste intéressante. Des fictions flamandes bien pires ont été réalisées ces dernières années et il est également fortement recommandé de vivre le déroulement de Lauren Versnick.
Déjà vu visible sur Streamz.