La dernière tentative a été faite la semaine précédant le lancement du décret-loi sur la nouvelle coupe en coin, mais malgré la pression de la Lega et de la Fi, il n’y avait pas de place pour un nouvel ajustement à la hausse des pensions minimales. Et l’assouplissement du resserrement de l’option féminine, pris avec la première loi de finances par Meloni, est également resté au point mort, auquel la ministre du Travail, Marina Calderone, a tenté d’ouvrir un passage depuis le début de l’année. Mais le match ne doit être considéré que comme suspendu. La majorité a déjà mis la plume sur papier dans la résolution sur la Def approuvée par le Parlement, complétée en jaune sur le vote sur le déficit budgétaire de 3,4 milliards, la nécessité d’ouvrir la voie à la prochaine manœuvre d’automne pour une intervention visant à augmenter le montant de le traitement le plus bas. Et la loi de finances aura aussi pour mission d’indiquer la configuration de l’Option Femmes pour 2024 et de tracer la route de « l’après Quota 103 ». Qui pourrait également être prolongé, peut-être avec un restylage partiel, étant donné que le ministre de l’Économie, Giancarlo Giorgetti, dans une interview avec Il Sole 24 Ore en kiosque le 29 avril a confirmé qu’il n’y a pas de place pour le moment pour une réorganisation du système sécurité sociale déclarant qu’ « il n’y a pas de réforme compatible avec notre situation démographique ». Une sorte de feu rouge qui influencera, mais ne bloquera pas, l’affrontement au centre-droit sur la sécurité sociale. Lequel n’est repoussé qu’à septembre et qui pourrait être précédé en juillet d’un redémarrage de la table avec les syndicats. en tout cas, la CGIL, la CISL et l’UIL restent très critiques à l’égard du gouvernement.

Des minima de retraite, avec des arriérés de chèques à 604 euros pour les « plus de 75 ans » et à 576 euros pour les autres « ayants droit »

Avec les mesures introduites par la dernière loi de finances, sur lesquelles Fi a surtout poussé fort, les minima de retraite ont augmenté en 2023, du fait de l’indexation des montants à l’inflation (7,3 % de celui indiqué jusqu’ici par l’exécutif pour 2022) et de la nouveau renforcement décidé par le gouvernement, à 599,82 euros par mois pour les « plus de 75 ans » et à 572,20 euros pour les autres retraités éligibles. Mais le chèque est déjà automatiquement voué à remonter car le taux d’inflation pour 2022 est finalement égal à 8,1% et non à 7,3%. Dès lors, les chèques des « plus de 75 ans » devront atteindre 604,28 euros et ceux des autres retraités ayant droit à 576,45 euros via le paiement des arriérés. Lequel, si le gouvernement n’opte pas pour des formes d’avance dès cette année, sera versé à titre d’ajustement en janvier 2024.

Lega et Fi engagent le gouvernement à déclencher une nouvelle augmentation

La Ligue et le Carroccio restent convaincus que ces traitements doivent rapidement devenir plus lourds, et pour cette raison, ces dernières semaines, ils ont insisté pour allouer une tranche de la dot disponible pour couper le coin à une nouvelle augmentation déjà au cours de 2023 du plus bas les retraites. Cependant, Palazzo Chigi et le ministère de l’Économie ont décidé de canaliser toutes les ressources désormais disponibles vers la décontribution pour renforcer les salaires inférieurs à 35 000 euros. Mais la majorité ne baisse pas les bras et dans le deuxième point de la résolution sur la Def votée par les Chambres a inséré une sollicitation claire au gouvernement en vue de l’élaboration de la manœuvre d’automne : évaluer une intervention en matière de relèvement des minima retraites. Pas seulement cela : toujours dans la résolution sur la Def approuvée par le Sénat, l’exécutif est invité à évaluer un renforcement des pensions d’invalidité avec la prochaine loi de finances. Deux engagements que Lega et Fi demanderont sûrement à respecter en septembre.

L’option féminine reste sans appel

Avec le durcissement introduit par la dernière loi de finances, à travers le durcissement des exigences et la réduction de l’audience, l’attrait de l’option féminine a quasiment disparu. Le suivi INPS des flux de retraite a révélé qu’au cours des trois premiers mois de 2023, seules 151 travailleuses ont choisi ce canal de sortie anticipée, lié au recalcul de l’allocation, alors qu’en 2022, elles étaient 4 185. Le ministre du Travail Calderone a tenté à plusieurs reprises de convaincre le gouvernement d’assouplir, au moins partiellement, cette répression, comme l’a fait une partie de la même majorité, mais sans succès. Même la tentative menée dans la clandestinité à l’approche du lancement du décret sur la nouvelle coupe de la cale s’est heurtée aux enjeux rigides fixés par le MEF. À ce stade, l’option féminine semble destinée à rester dans sa configuration actuelle jusqu’au 31 décembre 2023. Mais à l’automne, le gouvernement devra encore décider quoi faire pour l’année prochaine. Et, s’il opte pour une prolongation de cette porte de sortie, il devra composer avec ceux du centre-droit visant à revenir à la version en vigueur en 2022, comme le réclament aussi haut et fort le Pd et le M5S.

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L’inconnu de l’« après Quota 103 »

Les dernières déclarations du ministre Giorgetti semblent fermer complètement les espaces possibles pour une réorganisation rapide du système de sécurité sociale. Le ministre de l’Economie a clairement affirmé qu’il n’y a pas de réforme compatible avec notre situation démographique. Non seulement cela : pour la manœuvre d’automne, le gouvernement ne pourra pas compter sur des ressources infinies et les priorités sont déjà identifiées : rendre la coupe du coin structurelle, lancer la réforme fiscale peut-être accompagnée d’une réduction d’impôt de la treizième mois de salaire et d’adopter des mesures en vue de la natalité. Autrement dit, le Quota 41 (cher à la Ligue) ne peut être considéré que comme un objectif du législateur. Mais le quota 103, imaginé par l’exécutif avec la dernière loi de finances, expire à la fin de l’année et le gouvernement devra encore trouver une solution, probablement un « pont », pour 2024. Parmi les différentes hypothèses, il y a celle d’un extension du même Quota 103, peut-être dans une version légèrement révisée. Toutefois, le choix devra être fait au plus tard à la mi-octobre, lorsque le gouvernement sera appelé à lancer la manœuvre. Même si le ministre Calderone espère aborder le sujet avec les syndicats dès juillet en rouvrant la table sur la sécurité sociale gelée en février. Et que la CGIL, la CISL et l’UIL réclament un redémarrage immédiat.



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