Décret Transparence, réduction pour charges patronales


Pas seulement le décret Dignité sur les contrats à durée déterminée, avec l’annulation des stricts motifs légaux de 2018 et une large ouverture à la négociation collective. Le gouvernement Meloni démantèle également le décret sur la transparence, en vigueur depuis août 2022, rédigé par l’ancien ministre Andrea Orlando, allant souvent au-delà de la directive européenne et déchargeant une énorme quantité de réalisations inutiles sur les entreprises.

Une série de simplifications (et de clarifications) entrent dans le décret travail approuvé par le CDM le 1er mai. En particulier, pour toute une série d’informations, par exemple la durée de la période d’essai, les congés, le montant du salaire initial, l’aménagement du temps de travail normal, il est envisagé que l’employeur remplisse l’obligation d’information avec l’indication de la référence réglementaire ou du contrat, même corporatif, qui régit ces matières. Par ailleurs, toujours pour soulager les employeurs, il est établi que l’entreprise est tenue de délivrer ou de mettre à disposition du personnel, également sur les sites internet, les conventions collectives et règlements d’entreprise applicables à la relation de travail.

Obligation d’informer les travailleurs « automatisés »

Avec un changement de dernière minute, il y a aussi une action sur les contrôles sur les travailleurs « automatisés ». Le nouveau règlement précise que l’employeur est tenu d’informer le travailleur de l’utilisation de systèmes de prise de décision ou de contrôle « entièrement » automatisés conçus pour fournir des informations pertinentes aux fins de l’embauche ou de l’attribution de la tâche, de la gestion ou de la cessation de la relation de travail, l’attribution des tâches ou fonctions ainsi que des indications d’accidents sur la supervision, l’évaluation, l’exécution et l’exécution des obligations contractuelles des travailleurs.

Le pas en avant est significatif. « L’inclusion du mot « entièrement » automatisé clarifie un délicat problème d’interprétation afin d’identifier les travailleurs pour lesquels s’appliquent des obligations d’information beaucoup plus complexes et étendues – a souligné le professeur Arthur Maresca (Droit du travail, Université La Sapienza de Rome) -. La nouvelle disposition précise que ces travailleurs ne sont que ceux qui sont entièrement automatisés. C’est-à-dire ceux dont les performances de travail sont entièrement automatisées, c’est-à-dire les travailleurs de la plateforme. Et même pas ceux qui fonctionnent à travers des systèmes qui ne gèrent que partiellement leur performance».

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