Les visiteurs de la rave party illégale de Brustem, près de Saint-Trond dans la province belge du Limbourg, repartent au compte-gouttes. Selon une estimation de la police, il y aurait encore environ un millier de fêtards sur le site.
La fête illégale a commencé vendredi soir à 23 heures. En peu de temps, les organisateurs ont construit des scènes et des installations musicales dans onze hangars du domaine militaire. Selon le gouverneur du Limbourg Jos Lantmeeters, le nombre de visiteurs est rapidement passé à une dizaine de milliers.
Les autorités ont choisi de ne pas fermer le parti. Il impliquait un grand nombre de personnes, dont beaucoup étaient sous l’influence de stupéfiants. Selon la municipalité, évacuer était trop risqué. La municipalité a reçu le soutien de la police nationale et de la défense.
Les services d’urgence avaient les mains pleines lors de la rave party. Une intervention médicale a été nécessaire à plusieurs reprises. Six visiteurs ont dû être transportés à l’hôpital. Il s’agissait de personnes inconscientes ou ayant eu une crise d’épilepsie due à une consommation excessive de drogue.
La police était présente en masse et a contrôlé les véhicules autour de la zone de fête. Des dizaines de conducteurs ont perdu leur permis de conduire.
La police continue d’exhorter les personnes encore présentes à partir.