Décret du travail : aujourd’hui le sommet du syndicat Meloni au Palazzo Chigi. Demain le lancement en CDM

Sbarra (Cisl) : le gouvernement reconnaît la valeur du dialogue social

La convocation dans la région de Cesarini n’a même pas plu à Luigi Sbarra, secrétaire général de la Cigl. Le gouvernement, a-t-il expliqué dans une interview à La Stampa, « doit changer son approche en reconnaissant la valeur du dialogue social ». Une « mesure d’envergure de cette nature », comme le work package, « nécessite une analyse approfondie et une discussion sérieuse avec les partenaires sociaux, ce qui n’a pas eu lieu jusqu’à présent, et je pense également à d’autres questions importantes, à commencer par avec la délégation fiscale. Sans parler des tableaux arrêtés depuis des mois sur la sécurité sociale et la sécurité au travail ».

Schlein : le gouvernement veut augmenter la précarité

La secrétaire du Pd Elly Schlein passe à l’attaque des choix du gouvernement : « On en a marre de voir les poches de travail pauvre et précaire qui condamnent les jeunes hommes et femmes, surtout dans le sud, à une précarité insupportable, ce que veut demain le gouvernement Meloni augmenter encore en renforçant le recours aux contrats à durée déterminée et en étendant les chèques, la forme la plus vulgaire des contrats de travail ». De Ragusa Schlein relance le thème du salaire minimum.

Réduction plus forte du coin fiscal et des cotisations

Au Palazzo Chigi, le Premier ministre illustrera donc les mesures contenues dans la nouvelle disposition qui, sur la base des projets diffusés ces dernières heures, comme prévu aujourd’hui par le Sole 24 Ore, devrait contenir une réduction plus substantielle de la taxe et coin de sécurité sociale que prévu. En effet, la barre devrait monter encore de quatre points pour la période juillet-novembre : la décote sera de sept points pour les salaires bruts jusqu’à 25 mille euros et de six points jusqu’à 35 mille euros.

L’adieu au revenu de base

Le nouveau décret devrait ensuite sanctionner l’adieu au revenu de base avec le lancement, à partir du 1er janvier 2024, de l’allocation d’inclusion, comme mesure de lutte contre la pauvreté, destinée aux familles dans lesquelles se trouvent des personnes handicapées, des mineurs ou des plus de 60 ans et qui peuvent atteindre 500 euros par mois, auxquels s’ajoutent 280 euros si le noyau vit en location. Elle sera versée pendant dix-huit mois et pourra être renouvelée, après un arrêt d’un mois, pour de nouvelles périodes de douze mois.

La compression de l’allocation aux personnes aptes au travail

Le projet contient également un durcissement de l’avantage pour les employables: pour eux, l’outil d’activation pour le travail sera activé à partir du 1er septembre 2023, dans lequel la formation avec participation à des cours devient obligatoire. Il sera de 350 euros et d’une durée maximale de douze mois, non renouvelable. Une intervention sur les contrats à durée déterminée est également en cours, avec moins de contraintes sur les motifs des renouvellements au-delà de l’année (ils ne sont pas exigés jusqu’à douze mois) : selon le dernier projet, les motifs sont confiés aux accords collectifs ou, à défaut de disposition contractuelle, identifiée par les parties pour des besoins techniques, d’organisation ou de production.



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